05 juin 2017

Juin 2017 on remonte tout...








Coucou tout le monde !


Juin, l'été approche et les beaux jours avec. Nous espérons bien -mon commis- et moi rouler sur cette moto avant l'arrivée des hordes sauvages.
Les hordes sauvages, ce sont les estivants qui déferlent sur la côte Atlantique... Je rigole évidemment, il en est de très bien élevés, la plupart même !

En attendant, nous rentrons des coupes Moto Légende. Trois ans que nous n'étions pas montés en Bourgogne. On a trouvé que la formule s'essouffle, moins de boursiers, moins de spectateurs, moins de pilotes de renom, moins de motos d'exception, moins de tout quoi...
Seuls les prix ne s'essoufflent pas, 2,50€ la toute petite bouteille d'eau de source !
Pas déçus mais restés sur notre faim. De plus l'accueil est toujours aussi sommaire pour tous ceux qui campent sur place. Ce n'est pas compliqué, il y a un grand pré en pente et c'est tout. Ce n'est pas le top pour passer trois jours surtout avec 33°. Nous sommes autonomes avec notre camping-car, mais ce n'est pas le cas de tous, et ceux qui sont sous la tente manquent cruellement de sanitaires, 
les filles surtout...  Les environs du circuit manquent de capacité d'accueil, le peu qu'il y a est complet plusieurs mois à l'avance.
Les séries enfin ont évolué avec l'apparition de motos hyper rapides, résultat : finies les démos, place à la course. Beaucoup roulent comme des "chtarbés" et on ne voit plus rien...

Du coup je n'ai pas ramené beaucoup de photos nouvelles, rien du moins qui puisse intéresser ce blog, hormis ma préférée moto la cb 77 :


Quelques mignonnes petites cylindrées :



et toujours de superbes anglaises :




Enfin une rareté, la Kawa W 650 :



Revenons à la nôtre ! Son moteur a retrouvé sa place dans le cadre
étonnant non ?

Pour ce faire il est préférable d'être deux. Celui qui positionne le moteur aura du mal à glisser en même temps les goujons maintenant le moteur.


Sur cette photo, le moteur est fixé, quatre boulons et deux supports hauts.


Il ne reste plus qu'à le compléter, ya qu'à quoi !..


Le démarreur nécessite une nouvelle peinture


qui est réalisée aussitôt :


Le démarreur est mis en place,


son câble suit un cheminement prédéfini


facile à suivre grâce aux crochets prévus.


Il remonte sous le bac batterie.


Le mécanisme de sélection est simplement emboîté, sa fourchette s'enclique sous le barillet de sélection. J'ai changé la vis en bout de barillet, mais la nouvelle - seule disponible - ne convient pas et la fourchette ne trouve pas sa place.


Il a donc fallu remonter la vieille vis à la tête très abîmée.


Nous remontons la pompe à huile avec la cloche d'embrayage, les deux étant intimement liées.
Ne pas oublier de bien brider la pompe.
Mon kit complet de joints moteur ne comportait pas celui de la pompe, ni plusieurs autres toriques d'ailleurs. Complet... faut le dire vite !
Il faut donc récupérer les vieux joints lorsque cela est possible.


La cloche en place


Le circlip, important le circlip...


Les disques sont empilés un à un dans l'ordre inverse du démontage, on a tout intérêt à ne pas les mélanger au démontage.
La butée de la tige d'embrayage est posée.


Voici l'ensemble en place :



Il est temps de passer de l'autre côté du moteur.
Nous vérifions le rotor, galets et ressorts internes de la roue libre.
L'encoche visible à l'intérieur sert de guide pour le montage du rotor.


Le pignon de roue libre est mis en place avec la chaîne et le pignon de démarreur évidemment.
On voit sur cette photo le guide en relief qui correspond à l'encoche du stator.


Et voilà le travail. Nous avons aussi glissé la tige de poussée d'embrayage.


Ici pose du contacteur de point mort et du pignon de sortie de boîte.
Il n'est pas rouillé, c'est la photo !


Le joint de carter :


La pose du stator d'alternateur : le câble d'alimentation suit lui aussi un cheminement guidé par un crochet et un passe-fils.


Enfin, j'ai dû refaire les connexions du câblage d'alternateur. Tout était bidouillé avec des cosses auto. Un connecteur japonais a remplacé tout ça.
Ce n'est pas l'origine, il est plus gros mais au moins c'est propre et sécurisé.
Il me faudra masquer ce plat de nouilles...


Hier jeudi la journée s'est écoulée calme et tranquille, le remontage avec...
Mais aujourd'hui ce fut une journée de con ! Vous savez cette journée qui commence bien, continue bien et se termine à la noix. Ce fut ça...

Au commencement on a continué le remontage.
Les carters fermés avec des vis neuves siouplaît !


Tout est nettoyé et poli à nouveau.


Les joints d'échappement sont remplacés par des neufs.


La pédale est mise en place, le ressort fut récalcitrant.


Le câble de frein neuf remplacera celui du dessous très fatigué.
Le nouveau ne comporte pas le témoin de stop intégré.



Le voici monté.


Les échappements habillent bien la moto, ils sont indispensables pour la mettre en marche.



Elle est descendue de sa table afin de pouvoir essayer le kick et la boîte.
Essais à blanc il va de soi.
C'est là que la bât blesse ! 
Le kick d'abord. S'il fonctionne bien, il engendre un bruit de ferraille assez inquiétant. Evidemment la moto a été mise "en huile". 
La boîte ensuite. Les vitesses ne passent pas bien, Cela dit, sur la béquille c'est peu étonnant, même en gigotant la roue arrière, seules première et seconde s'enclenchent.
Alors je suis dubitatif ce soir...
Après réflexion, je décide de continuer et de tenter quand même le démarrage du moteur.


Donc sans me laisser abattre par l'adversité, je remonte les carbus. Auparavant j'ai changé tous les joints  desdits carbus, bien soufflé les trous et autres gicleurs, le top !
Les voilà en place avec, en ligne de mire, le redémarrage demain vendredi.


C'était sans compter sur la journée de m..... En mettant les câbles de gaz en place, le second se visse mal. Il est positionné de travers, c'est curieux. Je me rends alors compte que la patte recevant le bout du câble est cassée, désolidarisée du carburateur. 
Le zamac présente une paille interne, un trou en fait et, allié à la vieillesse ça a cassé. 
Résultat : probablement carburateur HS, en effet cet alliage ne se répare pas.
Pas grave j'ai des carbus d'avance, mais il faut redémonter, et préparer le remplaçant.
La mise en marche ce week-end s'éloigne...


Samedi, la nuit étant bonne conseillère je décide de réparer le carbu. Soudure à froid afin de refixer la patte supportant le câble d'accélérateur.
Si j'ai des carburateurs d'avance, en plus ou moins bon état et même pire (!)  ce sont des gauches... les seuls droits dispos sont pour les 250 avec des différences au niveau des puits de gicleurs.
Donc on répare en souhaitant que cela tienne :


Si ce n'est pas esthétique ça semble solide et puis, ce sera derrière, invisible.

Attaquons ensuite le branchement du faisceau électrique. A priori rien de difficile : le fil rouge avec le fil rouge et le jaune aussi...
Sauf que là certains éléments ont été changés et les fils avec. Du coup tout ne correspond pas à 100% notamment pour les clignotants et pour certaines masses.
Avec un peu de réflexion on y arrive.


La preuve :


Nous procédons aux essais avant de tout refermer. TOUT marche y compris le démarreur, le klaxon, les stops... Seuls les clignotants gauche vont à toute vitesse
 et le témoin de stop reste désespérément éteint.
Le témoin doit être mal positionné, à voir demain.
Les clignos, c'est un problème d'ampoule, c'est typique et, en effet il y a une ampoule 18v alors qu'il faut des 10v.
C'est ce clignotant raide de neuf, acheté en bourse qui était en cause. Ampoule 10w et clic clic.


On peut fermer :


Reste à faire deux photos avant de rentrer la moto.


Elle commence à avoir belle allure je trouve...


Concernant le moteur, j'ai pensé hier soir que la mise en huile n'avait pas été ce qu'elle aurait dû être.
Ce matin donc, huile dans les trous de bougies et kick sans les bougies, ça fonctionne et bien même. Les vitesses à blanc passent mal, mais c'est assez normal, seule la mise en marche permettra de se faire une idée... si tout n'explose pas !

Dimanche jour de vote et jour de repos. Il fait chaud et beau, je décide donc de ne pas casser les outils et de faire un travail gratifiant :
la préparation de la carrosserie.

Il faut faire rentrer le caoutchouc dans le petit trou...


On y arrive, la preuve :


Les logos trouvés sont magnifiques, des rosaces neuves et hop !


Vue pile


Vue face
 

Le réservoir et son gréement,


Je trouve ça joli, c'est le principal.





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