08 février 2011

Du 8 au 28 février : Maintenant c'est du lourd, on passe au bas !



Mon nouveau site :






Pour le lourd il faut du matériel, j'investis donc dans des brosses (de la folie pure) et encore plus fou je leur fabrique un merveilleux support grâce à six trous percés dans un bois. Plus rien ne peut m'arrêter !!!



C'est mignon n'est-il pas ?

Mardi 8 février : Il me faut remonter la roue de la 350 pour pouvoir démonter les échappements, la barre de repose-pieds et surtout la bouger. Avant, je m'attaque au polissage de la fourche, du moins le bas, la roue sera remontée ensuite provisoirement sur du propre. Cela a été long mais je suis assez content du résultat même si par endroits ils sont un peu marqués :


La roue remise en place, les échappements vont tomber. D'abord les repose-pieds, bien gras, bien sales ceci ayant un gros avantage : rien n'est grippé.


Comme je déferai jusqu'à le dernière rondelle une photo en préalable, autrement au remontage je vais perdre du temps à chercher :



Donc démontage de tout ça, gros dégraissage à l'essence d'abord puis à l'acétone et décapage à la brosse métal montée sur la perceuse : ça va beaucoup mieux qu'à la main !
Voici un support de silencieux décapé :



Dans la foulée, peinture (il faudra 2 couches).

Les pots sont en état, piqués dessous, mais sur le gauche, le coude est bloqué par deux écrous sur la collerette, c'est mauvais signe et en effet le goujon tourne, il est "foiré" l'enfoiré (facile celle là)
Je ne défais donc que les silencieux.


Mercredi 9 février : Seuls les pots auront droit à des soins aujourd'hui. Ils sont faciles à "ravoir" un peu marqués certes mais très acceptables et des 2 côtés en plus. Ce qu'il y de bien avec les pots c'est que ça fait tout de suite beau le chrome. Je les ai dégraissés à l'acétone, gratouillé les incrustations et les pics d'oxydation à la laine d'acier. Pour finir j'ai trouvé un produit américain (on ne se refuse rien) très vieux qui est efficace sur l'argenterie, mais comme rien n'est argenté sur la moto... Sans rire ça marche TRES bien sur le chrome et pourtant la bouteille a 100 ans au moins ! C'est épais, ça pue mais ça fait briller avec une pellicule protectrice (nom à venir je me souviens plus !)

Une fois finis les voici pile et face :



J'oubliais : l'intérieur est super !

Comme il me reste du temps je remonte le feu arrière et je continue le polissage de la boulonnerie : celle des fixations repose-pieds et béquille, ça vaut le coup, il faudra se filer à plat sur le dos et sous la moto pour les voir ! Mais on pourra dire il est fort celui-là !!!
La peinture d'hier rend bien sur repose-pieds, béquille et bac à batterie, mais sur la boîte à outils c'est à reprendre, trop d'épaisseur et des coulures, j'ai donc reponcé.
Bonne nouvelle enfin, j'ai trouvé sur lbc un petit carter d'allumage marqué "type 1" à 12€ rendu maison, c'est une bricole qui ne court pas les annonces : je prends.

Jeudi 10 février : Rattrapage de peinture et seconde couche sur les divers éléments du dessous. C'est beau mais ça brille beaucoup... Trop je trouve.
J'attaque le devant de la bête. Ouverture du phare : surprise ! Pas un fil n'est branché, si, les clignos sur des fils dont les couleurs ne correspondent pas et pourtant ils clignotaient... Pour le reste aucune erreur, par force ! Tout est sale il y a même un perce-oreilles sous la vitre, beaucoup d'oxydation également.
Le fond du cuvelage est badigeonné d'une peinture grise antirouille que j'ai trouvée un peu partout, signe d'une restauration ancienne, celle qui a donné lieu au panachage de pièces sans doute.


Le foutoir vu de près, pas très belle l'affaire !




 Les ampoules sont nazes, mais j'en ai, une belle jaune et même une toute petite de témoin, un reste des années 70, ça ne rajeunit pas. Après nettoyage et grattage (je n'ai pas gagné...)
Le côté face maintenant


Tiens voici ce qu'il reste de la belle 350 rouge, nom d'un chien quand il va falloir remonter tout ça...


 C'est marrant les photos sur celle là on dirait que le carter moteur a été poli et pourtant vu de près, le pauvre !

Vendredi 11 février : 

Pour commencer j'aimerais dire un grand bonjour TRES amical à tous ceux qui lisent (avec patience) ou simplement regardent ce blog. Les statistiques donnent des lecteurs de tous horizons, Français bien sûr, Espagnols, Suisses (salut Loïc), Allemands, Belges, Hollandais, Anglais, Américains du Nord et Canadiens ! Jamais je n'aurais pu imaginer ça... La magie d'internet formidable outil.


 Il a fait un temps magnifique (20/21° au soleil) alors j'en ai profité pour bosser sur mon atelier car il y fait très froid. Je l'ai monté en septembre mais je n'avais pas fini de fermer les avant-toits, l'air s'y engouffre et le restaurateur se pèle, le travail n'avance pas c'est une catastrophe ! J'ai donc fait "du  bâtiment", mais comme il ne faut rien exagérer un peu de moto quand même.
Il faut remonter le bloc repose-pieds/béquille latérale :  facile et même si la peinture brille beaucoup, ça ne fait pas trop clinquant. Il aurait quand même mieux valu du satiné ou du moins brillant. Il me faudra des avis extérieurs et peut être refaire...

Sur cette photo on ne voit pas trop bien l'ensemble, par contre les tuiles sont belles !


Ensuite :


Ces deux trucs sont le compteur et le compte tours, pour eux nettoyage, polissage, test des ampoules, remplacement des gaines fichues par de la thermorétractable là où c'est possible. Presque deux heures et la nuit arrive, ce n'est pas fini, demain je passe le plastique du cerclage au Polytrol. Toutes les gaines noires du câblage électrique sont cassantes et fendues, il faut impérativement les remplacer.
Il fait nuit on rentre, demain je vais chercher une 125 CM que mon beau frère me cède. Il y aura quelques bricoles à récupérer, puis je vendrai les pièces pour financer les miennes.

Samedi 12 février : Il fait froid, il flotte mais : travail au chaud ce matin car je peux maintenant chauffer l'atelier, ce rêve !
Les compteurs ont droit à nouveau à mes soins, ainsi que les supports caoutchouc des lampes témoins, tout ça ne revient pas comme neuf, mais le résultat est bien. Je suis sûr qu'une fois encagés dans leur support, les appareils auront fière allure. Ensuite vient le tour des clignotants avant qui sont tristes eux aussi. C'est bon public le clignotant, ça brille vite. Ce sont eux qui m'ont subjugué en 1968 quand j'avais mon P50 et que je lorgnais vers les 250 rouges !!!





15 heures, il faut aller chercher cette 125 CM, le temps de passer chez Bernard prendre la remorque (qu'est ce que je deviendrais sans lui ?) et voilà la bestiole !



J'aime toutes les motos, mais je n'aurais pas acheté ça. Cela dit c'est bien fabriqué, costaud, finition Honda irréprochable, il paraît que le moteur est un poumon, mais ma CD 125 en 1971 plafonnait à 70 à deux alors... En plus ça tombe bien elle ne marche pas. Heureusement car je crois que je n'aurais pas pu la désosser, j'aime trop les motos, et puis elle a une histoire, un jour il y a quelqu'un qui l'a choisie, qui a été heureux de la ramener chez lui, elle a été choyée... Là pas de regret elle a été sinistrée lors de la tempête Xyntia, elle ne fonctionnera plus donc je vais faire de la récupération et vendre tout ce qui est bon pour rembourser les 100 € de l'achat. Bonne surprise il y a plusieurs pièces pour ma 350 : un pneu K81 neuf à la bonne dimension, des clignotants plus jolis que mes avants, un support de relais de démarreur et son câblage absolument identiques aux miens mais avec 20 ans de moins (je ne savais pas où trouver ça) un porte fusible tout bête, il n'y en avait plus sur la mienne, des ampoules, le garde boue avant qui va me dépanner si je n'en trouve pas, et des bricoles...

Dimanche 13 février : Il m'arrive parfois d'avoir envie soit de ne rien faire, soit de faire des trucs inutiles. Aujourd'hui c'est "trucs inutiles" ou presque ! D'abord finir les compteurs, utile ça, une découverte pour moi la gaine thermorétractable, je connaissais mais n'avais jamais utilisé, c'est "vachement" bien surtout que toutes les gaines sont fichues. On enfile, puis un coup de décapeur thermique ou de sèche-cheveux et roule ma poule ! Problème je n'en ai pas trouvé de grosse pour insérer plus de 2 fils, d'autant qu'il faut passer avec les cosses.
 Le travail est propre.


Les compteurs finis, l'envers du décor :

Les bricoles récupérées sur la 125 et qui serviront à remettre propre l'électricité qui a beaucoup trop de ruban adhésif à mon goût.
C'est totalement identique à l'origine. Le petit porte fusible avec son fusible de rechange est mignon comme tout (en noir au fond)


Il y a aussi un bac à batterie plus haut que l'origine (mais le mien était découpé) et un support caoutchouc pour le relais du démarreur, le même. Cela ne semble pas, mais trouver ces "couillonnades" n'est pas facile et puis il faut voir les prix demandés à coup de 10 € le bout plus le port, ça va vite...


 Place à l'inutile, ou plutôt le pas très urgent :
AVANT (ça va faire envie à Loïc qui aime polir le métal...)

APRES


Ils ont une bonne patine d'outils anciens ! On rigolait dans les années 70 en comparant les outils Honda avec les BMW, et on se dépêchait de les virer pour en mettre des plus costauds, ce qui fait que les motos ne les ont plus de nos jours. J'ai voulu les mettre dans la boîte à outils, mais elle ne me plaît pas car elle brille comme un arbre de Noël : je vais la refaire...

Lundi 14 février : Démontage ce matin de la platine support des compteurs. Hormis l'oxydation très présente, il y a de la saleté partout, les caoutchoucs sont secs et collés, il va y avoir du travail, d'autant que j'aimerais essayer de faire revenir le carter de commande d'embrayage, pour voir... Voici l'état des différents éléments, c'est fou ce qu'il peut y avoir dans les parties cachées !


Le cuvelage de phare n'est pas beau non plus :



 Les caoutchoucs vraiment secs :


 L'ensemble après polissage :



Toutefois il subsiste des rayures car par endroit le chrome est tellement attaqué qu'il est nécessaire d'y aller fort. Quoi qu'il en soit, lorsque tout sera remonté ça aura meilleure mine !

Le carter du sélecteur est un "gros morceau", rayé, noirci, attaqué, taché etc.


Tout d'abord j'essaie avec différentes brosses pas trop agressives : que dale ! Donc je passe au papier verre moyen/gros et là les traces noires s'en vont (l'alu avec d'ailleurs) mais il faut frotter tel le bourricot... Une fois le carter bien rayé de partout, j'ai des doutes et un coup au moral, mais pas trop quand même, j'ai commencé par celui-là à titre d'essai parce que j'en ai vu un sur internet à 5€ alors si je me loupe... Laine d'acier moyenne puis fine et les rayures s'estompent bien. Mirror en finition, c'est quand même un boulot de mule...


L'idéal eut été (c'est bien ça, eut été, non ?) de passer l'engin à la microbilleuse, mais il y a tous les autres. Je ne veux pas ouvrir le moteur juste pour nettoyer les carters et puis ce n'est pas dans la philosophie de cette restauration de faire du neuf. Ce n'est surtout pas non plus dans la philosophie du porte-monnaie ! Sur cette photo on ne voit pas trop les rayures.

Il me reste un peu de temps, j'ai reçu un petit colis avec un rétro pas vilain, emballé comme un paquet précieux : très bien ça. Un bon nettoyage il est sympa d'aspect (20€ rendu)


Mes yeux se posent sur un rétro arraché à la 125, il est en attente de décharge, mais je suis un sentimental, il doit être triste ce petit rétro :


Je crois déceler quelques points de rouille, mais après tout pourquoi pas ?


Et vlà le travail ! Il est déjà sur la 250.

Mardi 15 février : Voilà ce que j'ai fait aujourd'hui :

Des sarments de vigne dans le Médoc pour griller les entrecôtes cet été !
Plus sérieusement, j'ai reçu le carter "type1" et le pneu ligné.

Voilà qui donnera un aspect ancien à la bécane.

Mercredi 16 février : Remontage de quelques éléments car les pièces commencent à s'entasser, les boulons risquent se mélanger et puis, il faut se donner l'impression que ça avance ! Pour le garde boue, il faut refaire le gainage des fils avec du thermorétractable, un petit coup de décapeur et hop c'est neuf ! plus joli que sur la photo...





Le démontage continue sur la partie avant, le réservoir en premier et puis, j'ai bien envie de faire le bloc guidon, les leviers sont ternes, couverts de ce plastique jauni avec des embouts en caoutchouc percés et déchirés. Les cocottes sont sales et tristes, la gauche sera remplacée (sa remplaçante n'attend que ça). Les pontets de guidon seront polis, les poignées nettoyées, des vis de cocotte changées et le tout sera remonté ce soir.

Voici le remplacement de la cocotte, les fils passent à l'intérieur du guidon, il ne faut pas oublier en sortant la vieille cocotte d'accrocher un fil de fer qui servira à retirer les nouveaux fils à travers le guidon.


Voici le guidon terminé, remonté, pile et face.

Il est très beau je suis content de moi !!! Il vaut mieux car au démontage j'ai pu voir ce qui m'attend...



Là je prends un coup au moral car je ne sais pas par quel bout commencer demain !

En attendant, voici l'astuce du jour concernant les caoutchoucs. La plupart sont sales, secs et craquelés or, comme les fonds de compteur par exemple, où en trouver ? Et puis s'ils sont récupérables, pourquoi les changer ? Je les nettoie d'abord au white spirit car c'est un peu gras, ensuite du "vigor" si besoin ça décrasse bien et enfin une fois secs, je les badigeonne au WD40 jusqu'à saturation. Le lendemain ils ont repris souplesse et couleur. Par contre, les craquelures restent...

Jeudi 17 février : Ce matin, démontage du té supérieur de fourche. Il faut d'abord enlever le frein de direction : une goupille, on dévisse et on récupère les morceaux par terre... Sauf que, en mécano prévoyant j'ai mis ma menotte dessous et rien n'est tombé ! Trop fort ! Cet ensemble tige et rondelles sera nettoyé, la molette du frein est en bakélite noire du plus bel effet, aussi jolie qu'inutile. En effet une fois serré ce frein vous envoie au tapis en quelques mètres tant la direction est dure : à éviter absolument.
Le té supérieur  en alu est dans un état pas possible, il va falloir poncer, frotter, polir, de plus les éléments sont nombreux : 4 pontets de guidon, 2 boulons chromés de fourche, entretoises en caoutchouc, rondelles et écrous inférieurs. Voilà l'état au démontage :


Environ 3 heures après, le résultat est appréciable, mais quel boulot ! :

Plus le démontage avance, plus les parties cachées sont sales, 42 ans d'accumulation ça cause...

 Je démonte le klaxon, ses deux goujons de fixations supportent aussi la cellule redresseuse (je crois) le contacteur (je sais) la centrale clignos (c'est sûr). Décapage du klaxon et peinture du couvercle en gris, car il a été repeint en noir et d'origine c'est gris. Au passage, j'ai défait le câble de compte-tours et enlevé celui d'embrayage. Nettoyage des gaines grises toutes jaunies, des embouts et des tendeurs à l'essence, c'est plein de minuscules gravillons collés par la graisse.
Comme hier le réservoir s'est retrouvé sur mon établi sans que je ne lui demande rien, je dévisse le fond du robinet et je vois... Des trucs que je ne sais pas ce que c'est. Ce soir donc, enquête sur internet pour apprendre !


Il est beau comme ça mais vu de près, beaucoup moins (quelques points de rouille) et puis surtout, c'est un hybride. Il s'agit d'un k2 transformé en k1 la preuve :


Ce machin gris est une plaque de plastique dur collée en lieu et place d'une forme métallique soudée.
La transformation est fort bien réalisée et une fois le grippe-genoux en place, seuls le logo plus gros et plus bas, ainsi que l'aile trahissent la supercherie. Je pensais avoir une k1 rare, voire unique, tu parles !..
Eh bien moi, ça me plaît comme ça car c'est bien fait, je garde.

Vendredi 18, malade je n'ai pas travaillé à la moto, et ce matin samedi, voulant modifier la page seventies, j'ai dû me déconnecter car "victime" d'hameçonnage ! Qui peut donc vouloir harponner un blog comme celui-ci ? Peut être les services secrets de chez Honda pour me piquer mes secrets de restauration !!!
Aujourd'hui samedi le temps exécrable m'a laissé dedans. J'ai ainsi pu faire deux nouvelles pages de photos : le bol d'or et le grand prix de France 1973.

Samedi et dimanche rien, je n'ai rien fait, si ce n'est compléter le blog par des considérations "philosophiques" et quelques photos. Si on veut pouvoir mener au bout une restauration il faut penser un peu à sa famille qui ne veut pas forcément vivre avec la moto. Ici soleil rime avec balade et aujourd'hui, il faut bien reconnaître qu'au Cap-Ferret, l'océan était superbe avec les grosses marées.
Demain au boulot !!!

Mardi 22 février : c'est une catastrophe ! Pour continuer, il faut absolument que je mette la 350 dehors pour lui faire un gros dégraissage et démonter la chaîne. Dans mon garage je n'ai pas trop de place, mais le temps épouvantable depuis deux jours ne permet pas de sortir, ni les motos ni le bonhomme et je ne peux rien faire... L'hiver ça devrait être interdit. L'océan c'est magnifique, mais quand les dépressions s'y mettent, on en prend plein la tronche. Cela dit je ne vais pas me plaindre, il y en a tant qui donneraient tout pour être là... Il n'empêche, vivement bientôt que je reprenne, 4 jours sans y toucher, ça me manque déjà !

Mercredi 23 février, il pleut toujours et je n'ai toujours rien fait, mis à part le "dépeçage" systématique de la pauvre 125. Voilà un truc qui me fait mal au coeur, c'est vraiment idiot mais bon... Au fur et à mesure du démontage, je découvre des bricoles identiques à celles des 250/350, des broches, des protections, des caoutchoucs surtout. Hier aussi, j'ai fait un essai sur le blog qui me semble mieux lisible comme ça, mais c'est rose quand même... Je vais essayer le noir ! Il me faut maintenant y intégrer des photos en arrière plan, mais le texte n'apparaît plus. Demain s'il ne pleut pas.........................................

Jeudi 24 :  il pleut toujours, Bernard est venu mettre la 250 en route (voir sur la page 250) on y passe la matinée.
Il a fallu récupérer le plateau d'allumage de la 350 qui fonctionne bien, du coup la 350 est en panne, mais elle s'en fout complètement vu qu'elle est en morceaux ! J'ai aussi continué à démonter la 125 pour mettre des pièces à la vente, là je peux travailler à moitié sous l'eau, la moto ne risque rien. J'ai trouvé des supports en caoutchouc pouvant être réutilisés sur l'autre.
C'est long une semaine de pluie quand la moto attend.
Vendredi 25 février, au lieu d'avancer le travail sur la 350, j'ai continué à la dépioter. Bernard est venu sur son beau Vespa rouge restauré par ses soins.
 Il a réglé les soupapes de la 250, mais la commande d'embrayage ne fonctionne pas bien. Il a fallu récupérer celle de la 350 et du coup j'ai monté le carter entier, celui qui a été si difficile à polir. Il est superbe... Mais sur la 250 et il fonctionne.
Il me reste à trouver une commande d'embrayage avec son petit plateau à billes. J'ai fait des photos mais elles sont floues, j'ai fini à la nuit !

Allez je passe à la page 250 !

Samedi et dimanche 27 : La 250 est remontée et elle tourne. Elle tourne bien même ! Aujourd'hui je vais finir de désosser la 125 qui m'encombre un peu, j'ai mis des pièces à la vente et ça part à peu près bien, il faut dire que je vends en état, propre, désoxydé, prêt à monter et surtout pas cher du tout. Du coup je me la suis déjà remboursée. C'est marrant je n'aurais jamais cru qu'il y en ait autant en circulation et surtout maintenues en état. Force est de reconnaître aussi que c'est vilain, mais que c'est de la belle marchandise. Avec le reste je devrais pouvoir me payer ce qui me manque pour la 350, voire une épave.

Voici la commande d'embrayage piquée sur la 350 :


Maintenant que j'ai la 250 pour rouler, je vais pouvoir me consacrer en toute sérénité à la 350 et peaufiner tout ce qu'il reste à faire et ya du boulot !

Lundi 28 février : Voilà plus d'une semaine que  pluie, bricolage, balade, remise en route de la 250, démontage de la 125, m'ont empêché de continuer le travail sur la pauvre 350. Non content de ça, je lui ai - tel le fourbe - piqué des pièces et ce soir je me suis bêtement rendu compte que RIEN ne s'était fait tout seul... Enfer et damnation !
 Il est vrai que le démontage de la 125 était indispensable, d'une part pour faire des sous afin d'acheter d'autres pièces, d'autre part pour dégager ce boulet tristounet, la preuve :

APRES


AVANT



Habituellement en restauration, c'est l'inverse (avant, après) moi je fais de la tionrataures... En plus j'ai "vachement" bossé sur les pièces pour les vendre, c'était en soi une semi-restauration ! Je mettrai peut être tout sur une page, cela fera un bel éclaté de la 125 et propre en plus car je n'ai les photos que d'après.
J'ai donc pu reprendre un peu la belle rouge. Après avoir ressorti la roue avant, il a fallu décoller le pneu pour l'enlever. J'ai aussi décollé celui de la 125 c'est un K82 neuf à la taille, il est bien mieux que le ligné quand même, du coup je crois que c'est lui qui ira devant. Par contre je n'ai pas de démonte pneus, j'ai bien essayé avec les dents...
Les petits caches de fourche sont nettoyés, ils sont vraiment très propres et, vu le prix de la peinture, je laisserai peut être la moto dans son jus.