25 octobre 2011

Les affaires reprennent, tu parles !!!







Mon nouveau site :






Mardi 25 octobre :

Il est gonflé le Alain d'avoir dit ça. De bonne foi il était, sauf qu'il n'avait pas prévu deux voyages en Bretagne ni le soleil et le beau temps qui, jouant les prolongations jusqu'au 15 octobre l'ont obligé à travailler en extérieur. Il n'avait pas prévu non plus que certains travaux d'extérieur ne sont plus de son âge !..
Le résultat c'est que les motos n'ont quasiment pas bougé de l'été. En définitive cela tombe bien puisque de toutes façons elles fonctionnent mal.
La 350 fait ce bruit de boîte énervant et non identifié doublé d'un freinage inexistant, comme s'il n'y avait rien, mais rien ! Quant à la 250 qui se porterait à merveille elle ne tient pas le pavé. Malgré un démontage total de la fourche dans l'été, vers 70/80, le guidon a des velléités échappatoires c'est à dire que le bougre se met à dandiner, la direction flotte et ne demande qu'à se barrer en guidonnage. Pour moi le guidonnage est de triste mémoire : sur autoroute en 78 il m'a fallu (avec ma 350 k4) toute la largeur des voies et toute l'anticipation des voitures présentes pour ne pas finir dans le rail. La chaleur de ma vie ! Autant dire qu'avec la 250, je suis sur des oeufs...
Du coup je n'ai pas touché aux motos, tout au plus ai-je expédié quelques pièces. De nouveaux contacts se sont noués aussi par le biais du blog et/ou du forum de l'amicale...
Le mauvais temps s'installant, les résolutions suivent et j'ai décidé d'ouvrir le moteur de la 350.
MAIS
si je connais les éléments d'un moteur, le cycle dudit moteur, les bruits bizarres et inquiétants que l'on peut y entendre et quelques bricoles de base, mon expérience s'arrête là. Certes il y a bien mon grand frère, mais je tiens à le garder comme ultime recours...
Il faut donc se faire la main. 
Malin tel le vieux singe je me suis attaqué à l'ouverture du bas moteur acheté au printemps. C'est un des tout premiers k1 de 1968  en 250. Quelques éléments identiques à la 350 pourront éventuellement me servir.
Souvenez-vous de la bête lors de l'achat :



Il a fallu démonter l'épurateur centrifuge préalablement au reste. En effet la cloche d'embrayage, la pompe à huile ne sortent qu'après son éviction. Les carters ne pourront s'ouvrir qu'ensuite.
Enlever le corps de l'épurateur est simple il suffit de l'ouvrir, sortir son filtre, défaire un écrou plat freiné au fond. C'est tout.
Le benêt (moi) voyait ça bien. L'écrou du fond ne l'a pas entendu de cette oreille (l'oreille de l'écrou, écrou à oreilles elle est bonne non ?) et il s'est plié, déformé mais n'a pas bougé d'un mm : bloqué de chez bloqué !
Visite sur le forum, recherche et trouvage (c'est nouveau comme mot). Il faut une clé spéciale Honda ou une identique venant de chez Access-moto.
La voici :


Cette petite fantaisie m'a quand même coûté 30€ rendue maison. Bon, sans elle, le moteur serait toujours fermé... Notez qu'Access-moto est une boîte sérieuse, expédition rapide, échange sans discussion la clé  choisie étant trop petite, réponse immédiate aux mails. C'est bon !

Tant qu'on est dans la série outillage, une pince à 2 balles chez Brico-dépôt pour les circlips, ah ce n'est pas de la qualité française ou allemande mais que de services rendus déjà...


Revenons à notre moteur, une fois cette satanée cloche d'épurateur sortie, j'ai pu enlever celle d'embrayage et mettre cet embrayage à la vente. Du reste si ça intéresse quelqu'un...


La pompe à huile est mignonne et à vendre aussi...


Avant la séparation des deux carters, il convient de démonter les renvois et commandes de boîte, fastoche les deux vis ayant passé leur vie dans l'huile : 


Pour l'ouverture du moteur : sortir deux boulons de fixation sur la face supérieure. Mettre ensuite le moteur à l'envers. Comme un chien qu'on va mettre à la douche, souvent il refuse, mais ne pas lui demander son avis ! En général c'est plus facile que pour le chien... Ensuite ôter les douze boulons inférieurs. Tapoter légèrement avec un maillet en bois pour séparer les deux carters, ce qu'ils font de bonne grâce.
Voici ce que voient alors vos petits yeux émerveillés :

Un fond de moteur bien crade avec l'axe de kick.


L'axe de kick est nettoyé. Lui n'est pas à vendre avec son ressort il me servira pour la 250.


Le fond du carter avec sa tôle (à gauche) qui avait fait l'objet d'une polémique sur le forum, d'aucuns prétendant que des extra-terrestres avaient dû la déposer là, tant ils n'avaient jamais vu ça !
"Eh bé moi j'ai la preuve qu'elle existe et je le dirai pas !"

 Cela dit on se demande à quoi ça sert...


Ici on la voit mieux :


Le reste du moteur, vilebrequin en haut, boîte de vitesses en bas :


Le même vu de profil, on voit les billes du roulement de vilebrequin.


A ce stade, j'arrête le démontage car je voudrais que Bernard vérifie cet ensemble en place. Il se peut que j'ai besoin d'éléments de cette boîte pour reprendre celle de la 350. Sont-elles identiques 250/350 ? Rien n'est moins sûr. Sur le forum divers sons de cloche, ce sera l'occasion de comparer.

Vous dire que je suis très heureux de retrouver mes lecteurs dont la fidélité ne s'est pas démentie, certains comme Gilles me secouant de ma torpeur estivale. Les visites sur le blog ont continué malgré sa léthargie...
Comme indiqué en août, je vais remanier certaines pages de celui-ci et en débuter un autre. Sur ce nouveau blog il va y avoir dans un premier temps des onglets correspondant aux 4 modèles de 250/350. Le but étant de les comparer et de les différencier. J'ai pu me rendre compte à quel point de nombreuses motos sont panachées et quelles difficultés rencontrent certains restaurateurs pour reconnaître les pièces. Ce blog aura pour ambition de mettre à disposition une documentation aussi complète que possible pour chaque modèle, illustrée uniquement par des photos. J'aurai évidemment besoin de l'aide des lecteurs !

Jeudi 3 novembre :

Tout d'abord la petite histoire
Un mien copain m'a donné un scooter Peugeot Ludix accidenté pour récupérer de la pièce. La bestiole ayant juste la fourche et la roue pliées, j'ai accepté derechef pensant vendre des morceaux pour les réinvestir aussitôt dans de la pièce Honda. Donc la semaine dernière en deux jours, j'ai désossé consciencieusement ce pauvre scoot, nettoyé, préparé les pièces à neuf et mis tout ça sur internet. Las... J'avais oublié que je m'adressais à des djeuns. En quelques heures je me suis retrouvé submergé de sms incompréhensibles, de mails vasouillards copiés/collés et de demande de réduction qui ne s'arrêtaient jamais (ça ce ne sont pas les jeunes ce sont des charlots/escrocs)... Une catastrophe ! Ils voulaient tout m'acheter, ont discuté tous les prix, m'ont retenu la moitié du scooter et pas un, pas un n'a tenu parole ! J'attends les chèques et rien n'arrive et pourtant, comme ils n'ont pas de sous,  j'ai fait des prix dérisoires qui ne me payaient pas le temps passé et encore moins la pièce...
Ce matin donc la décision a été prise : si demain il n'y a pas de chèque au courrier je remonte le scoot pour le vendre entier, en plus il sera comme restauré !
Ah ces jeunes !!! On l'a été, on comprend mieux...
Fort heureusement, samedi je suis allé à la bourse de Léognan. Je n'y ai rien trouvé de ce que je cherchais, pas de pièces Honda mais de jolies motos des visiteurs. Les rangs des exposants étaient clairsemés, la flotte et la grisaille n'ont pas dû aider. J'y ai rencontré mon copain José qui vend de la pièce Suzuki 2tps surtout GT750 il est sympa et a de l'humour :


J'ai vu de belles anglaises :



De belles japonaises la bleue c'est ma préférée :





Pour revenir au scoot  j'y ai trouvé quatre morceaux identiques en tous points à ceux des 250/350 :


I DEN TI QUES étonnant non ?
Un truc aussi pour démonter une poignée caoutchouc bien collée sur le guidon, le wd40 redoutable d'efficacité, de la rigolade !



Mardi mon atelier étant bourré de pièces de scoot en vrac et en travers (et croyez moi ce petit machin prend de la place démonté surtout le plastoc) j'en ai profité pour ne rien faire et, traînant sur le bon coin, j'ai déniché à deux pas d'ici une 125 k5. Pas loin : j'y vais et au retour voilà ce que j'ai sur ma remorque :
C'est vrai que je n'avais pas assez de boulot avec les autres...


Thierry le vendeur me l'a cédée pour 550€ avec ses pots cosmiques (je n'ai pas dit comiques). C'est marrant cette forme qu'il leur a donné ! En attendant ils sont bien fabriqués et ne font aucun bruit. Cette moto en immatriculation de 1973 fonctionne à merveille. Ah ! si mes 2 autres pouvaient marcher aussi bien...
Avec la moto il m'a donné un stock de pièces de k5 et de JX (celle juste après) un moteur de k5 et des échappements. Le gauche est super et un droit sera récupérable peut-être. Il ne restera à changer ou à recouvrir que la selle qui est fendue, pour le reste démontage et très gros nettoyage.
Les pièces données avec :







Joli stock, mais où mettre tout ça ? Va falloir t'organiser mon gars !
Et la moto à terre :


Sur la selle ce sont le manuel du conducteur et la part-list d'usine Honda des agents.
Elle n'est pas mignonne ?
Hier mercredi  j'ai commencé le nettoyage des pièces en vrac pour les stocker ou les vendre selon les besoins, cela me paiera une partie de la restauration...
Toutefois pour avancer il me faut faire un plan de travail ou je ne m'en sortirai pas. Un comble pour un retraité... 
Demain fin du démontage du bas moteur 250 k1 qui attend sur l'établi. Bernard est venu vérifier les éléments de boîte et l'embiellage, je peux donc continuer, il me faudra peut-être la boîte pour ma 350.
Ensuite remontage du scoot pour faire de la place dans l'atelier et vente d'icelui (sympa icelui, c'est du vieux françois). 
Puis démontage du moteur de la 350. 
Viendront après la "restauration" de la 250 plutôt un très gros nettoyage (mais avec démontage total) 
Enfin rénovation de la 125 qui a un suintement moteur.
Avec tout ça je n'ai pas commencé la réalisation de mon nouveau blog, mais la trame n'est pas tout à fait au point...
Merci à Gilles pour son message de soutien, heureusement qu'il est là lui !!!

Vendredi 4 novembre :


Enfin ça y est ! Le moteur de l'établi n'est plus que morceaux. La boîte en premier, il suffit de déposer la pignonnerie :


Voici ce qu'il reste, un axe (barillet) avec trois "fourchettes"


Chaque fourchette est fixée sur le barillet par un petit axe bloqué lui-même par une petite goupille (vue à la pointe du tournevis), on sort la goupille, le petit axe tombe au fond du carter en secouant un peu, ensuite on tire le barillet qui vient fastoche. Les fourchettes sortent au fur et à mesure.


Sur cette photo, le barillet, les 3 fourchettes, petits axes et goupilles.


S'ensuit la dépose de l'embiellage on ne peut plus simple à ce stade : il est juste posé.


C'est également une belle pièce de mécanique. J'adore ces éléments mécaniques, ça fait costaud, c'est propre, c'est le fruit de l'intelligence humaine, je suis très admiratif...
Ce vilebrequin va être mis à la vente, je n'en ai pas l'utilité, mais c'est lourd à expédier : plus de 10kg !
Désolé pour les photos avec ce journal dessous mais il y a de l'huile résiduelle qui coule un peu partout.
Pour finir l'après-midi, j'ai préparé quelques pièces de la 125 pour la vente. Cela m'a donné l'impression de revenir 10 mois en arrière quand j'ai attaqué la 350...

Mercredi 30 novembre :

Lorsque ayant acheté le bas moteur je suis allé le chercher, j'ai fait une ânerie à ne pas faire. Ce n'est pas de moto dont il s'agit mais de santé. Afin de ne pas salir mon beau costume tout neuf (oui j'achète les pièces motos en costard) pour ne pas me salir donc, j'ai porté ce moteur à bout de bras sans l'appuyer sur ma personne proprette. Là ça m'a fait chaud dans le dos et surtout bien mal... Depuis, radio, scanner, soins divers et variés, kiné etc.
Il a été nécessaire à ce stade de ménager votre serviteur qui n'en demandait pas tant pour profiter des derniers beaux jours !
C'est bien beau, mais que le temps passe vite lorsqu'on ne travaille pas ! Voilà t'y pas que la fin du mois est là avec son cortège de brumes et de brouillards matinaux, des motos humides sous les draps et un peu de rouille qui apparaît sur les pièces métalliques polies et non protégées. Il va falloir agir et passer au "Rustol" les entretoises de roues et autre tringle de frein arrière car l'oxydation patiemment ôtée repointe le bout de son nez et le nez de l'oxydation, c'est quelque chose...
Il y a eu aussi le scoot à remonter qui m'a pris beaucoup de temps, mais il marche, il est presque terminé encore faudrait-il que nous nous remettions au travail !
Dans ma quête éperdue de pièces de k1, j'ai déniché des clignotants d'origine, pas neufs - quoiqu'ils existent en neuf à 30€ le morceau - mais en état convenable. Deux sont râpés, un cabochon cassé, toutefois il sera possible d'en tirer quelque chose de bien.



Ces clignotants sont très difficiles à trouver de par leur forme spécifique et monobloc. Je les ai démontés, désoxydés, polis. Deux fils coupés sont à changer et un culot à également. Il se trouve que je possède de la pièce détachée pour clignotants car avec la 125 il y en avait un stock en triste état. Mais seuls les cabochons et leurs joints, les fonds/contacts de culots d'ampoules et la pièce de blocage/masse intérieure sont identiques aux modèles postérieurs.