15 avril 2011

Au 15 avril le remontage commence !




Mon nouveau site :






Vendredi 15 avril :

Alors là les enfants c'est la gloire ! En page 19 de Moto Légende se trouve LA moto, ma 350 dans sa version "viens de l'acheter". Depuis hier, je trouvais que les visites se faisaient nombreuses sur le blog, bigre avec une telle pub...
Un salut motard à tous les lecteurs de Moto Légende, ces gens là ne peuvent être fondamentalement mauvais : je le sais j'en fais partie depuis le n°1.
Va falloir assurer maintenant !
Mais d'abord assurer la 250 k4 pour rouler un peu. En préalable, demain il faudra lui démonter la roue avant pour vérifier le frein qui est très violent. Il doit être sur la ferraille ou alors c'est le tambour du siècle ! Un prototype sans doute, agréé par le syndicat de la gamelle.

Sur la 350, il me restait les ultimes vérifications du faisceau électrique, c'est fait. Transformé en momie, le chemin de fils est maintenant bien isolé et opérationnel. Le refaire passer où il faut, à droite, à gauche, dessus ou dessous, il vaut mieux avoir fait des photos avant...

Où l'on remarque que le faisceau n'est pas photogénique, pas du tout :


Après avoir  fait cheminer le faisceau où il se doit, c'est le remontage du frein avant. Les cames portent un poinçon qui permet de les monter convenablement, c'est important pour le réglage :


Ne pas oublier non plus le ressort sous le levier principal :


Pour être sûr de ne rien oublier au remontage, j'ai regroupé la boulonnerie et les "bitoniots" dans des pochettes qui correspondent aux différents éléments. Le problème, c'est qu'étant maladivement ordonné, il m'arrive souvent de ne pas retrouver facilement, tellement c'est bien rangé...

Voici les pochettes (ça fait marrer Patricia)

En attendant, j'ai tout...

Après ça le grand moment, le début du remontage tant attendu. On commence par la fourche :

 Les tubes sont "enquillés" dans le té inférieur avec les caches rouges*, leur caoutchouc et les rondelles chromées. Serrés un peu (deux boulons de 12) mais pas trop, car il faudra qu'ils soient à la bonne hauteur. Pour ce faire, le té supérieur sera mis en place et les bouchons de serrage du té feront venir les tubes à la bonne hauteur... En principe. Ne pas oublier de serrer les boulons inférieurs, ni l'huile de fourche avant de fermer. Je n'en ai pas !
* Parfois les caches sont bleus*, la procédure est la même.
* Y en a qui préfèrent*, évidemment les goûts et les couleurs...
* J'en ai même vu des noirs ! Y en a je vous jure !..

Demain direction ma ville natale : Bordeaux la superbe. En effet il me faut de l'huile de fourche, et un pneu arrière. J'irai voir chez Dafy et chez Hight-Tech avec ma roue et je la laisserai. Il y a aussi ce week-end le salon "auto moto rétro", ne le connaissant pas, on va y faire un petit saut. Le soir j'espère avoir des photos de cette manifestation.

Samedi 16 avril :

Ce n'est pas demain qu'elle sera remontée ! Ce soir je n'ai rien en magasin car ayant été (bien) malade toute la matinée je n'ai rien pu faire, en plus, même pas envie !
 Dans la soirée, ça allait mieux alors j'ai monté la plaque de la 250 K4, changé ses durites d'essence et démonté la roue pour vérifier le frein avant. Il s'avère que les garnitures sont neuves, leur qualité fait qu'elles attaquent très fort : résultat un freinage d'enfer pour un tambour. Reste à mettre une batterie et roule ma poule ! Demain on verra, ce que j'ai eu peut revenir...

Dimanche 17 avril :

On devait voir, c'est tout vu, aujourd'hui pour la restauration, j'ai juste regardé mon blog et les autres !
J'ai découvert un blog sympa, bien fait qui ressemble au mien, ou plutôt le mien lui ressemble car je suis arrivé après. Le projet est le même, les brosses aussi (!) mais Laurent n'a pu profiter de sa 350 à cause d'un moteur facétieux. Reste une belle histoire et une belle aventure que Laurent reprendra peut-être un jour...
Allez sur son blog, il est vraiment bien :


Bernard mon frère mécano préféré est passé, il me conseille d'ouvrir le moteur avant le remontage pour au moins vérifier le bizzzzzzz qui s'entendait à côté du kick. J'y avais bien pensé, mais manque de courage ou flemme, je ne voulais pas... Le blog de Laurent et sa mésaventure m'ont convaincu de franchir le pas : je vais ouvrir, maintenant faut-il le sortir du cadre ? Au point où j'en suis, pourquoi pas ?
Si vous avez un avis, je suis preneur ! A vos claviers !
Bonne semaine à tous ceux qui bossent "pas par plaisir" aux autres aussi d'ailleurs.

Mardi 19 avril :
Matinée examen médical pour le bonhomme, la moto n'a pas eu cette chance...
L'après midi sur Bordeaux. Parti chercher de l'huile de fourche, je suis revenu sans rien. Je trouve que 20 euros le litre c'est exagéré d'autant que la revue technique préconise de l'huile moteur 10w/40. C'est donc ce que je mettrai, si cela ne va pas, il suffira de la changer ! Il me fallait aussi du "Belgom alu", chez Dafy il n'y en avait plus en rayon et pas un vendeur à l'horizon. Après 10 minutes d'attente au comptoir je me suis barré... Sans rien !
Heureusement j'ai trouvé près de la maison chez "RG motos" un pneu K82, j'y mettrai la préconisation d'origine soit un 350 x 18, je lui porterai ma roue arrière demain. Dans les années 70 on montait des pneus trop gros, c'était valorisant mais les motos tiraient long, alors il fallait changer la couronne.
Demain également j'ouvrirai le carter d'embrayage en essayant de sauver le joint qui semble neuf. La moto n'ayant tourné que 10 minutes avec, peut-être sera t-il récupérable ? Au pire j'en commanderai un chez DD. La 250 K4 roule, elle a besoin d'un réglage de soupapes et d'un alignement de la fourche, mais elle semble bien marcher.

Voici le profil du K82 :

Mercredi 20 avril :

Remonter la fourche, il le faut. D'abord lui mettre de l'huile, pour cela il faut :
- de l'huile
- un petit entonnoir
- un doseur
- des gueilles*
*Rappelons que les gueilles sont les chiffons en Gironde (et même les vêtements).
Pour le doseur j'ai choisi un Stihl car j'avais un Blédina, mais Blédina pour le grand mécano que je suis, ça fait un peu machin, Stihl ça sonne sérieux au moins ! Toutefois il est à noter que si vous avez un doseur Blédina ou Cajoline ça ira aussi...

Le doseur Stihl il est dessous, l'autre c'est un bête doseur ménager. Il faut 200ml par bras de fourche soit deux doseurs de 100ml, mais le lecteur affûté en maths aura calculé !


Pour l'entonnoir, il vaut mieux de l'orange, le rose est beaucoup plus salissant :


 Pour les gueilles, je prends du coton, le nylon ça essuie que dalle, mais ça le lecteur habitué le sait...
L'huile j'ai mis de la 10w-40 moteur essence.
C'est pas le tout, mais au lieu de dire des âneries il faut revisser tout ça maintenant. Les écrous du té inférieur doivent être libres, afin que les tubes puissent remonter lorsqu'on visse les boulons du té supérieur. Sur les k1 le support chromé du bloc compteur est pris sous le té supérieur, il faut donc le remettre en même temps. Comme les compteurs étaient dessus, du coup, ça fait déjà presque fini... Presque !


Vu d'en haut, le "tableau de bord" fait course avec un peu (beaucoup ?) d'imagination.



Il ne reste plus qu'à bloquer tout ça, haut et bas, ou plutôt, bas et haut. Normalement les tubes sont à la même hauteur. Je ne pourrai pas mettre la roue car je n'ai toujours pas trouvé de garde boue avant. J'espère en trouver aux coupes Moto-Légende.
Passons au carter d'embrayage. Dix vis BTR pas trop bloquées : un plaisir à défaire. Attention, je dois sauver le joint qui est neuf. Il est à peine collé en deux endroits et vient sans difficulté en passant une lame fine derrière. Pas mal d'huile coule sur la gueille dessous. Le carter est décollé à tout petits coups de maillet, c'est marrant ça vient très facilement : un plaisir vous dis-je !

Le carter pile et face, côté intérieur c'est propre, on voit qu'il a été démonté et remonté proprement :


Côté extérieur, il y a encore du polissage à faire...


Une fois ce carter enlevé, voici ce qui s'offre au regard émerveillé de l'apprenti restaurateur :

De gauche à droite : l'axe de kick et son ressort, la cloche d'embrayage et ses disques et enfin l'épurateut centrifuge.
Là, le lecteur averti se marre car il y a belle lurette qu'il a vu ça lui !..
Notez quand même au passage la gueille coton dessous...

Jeudi 21 avril :

Aujourd'hui c'est la Ste Anselme et à la Ste Anselme tu n'auras pas la flemme, j'ai donc poli mes carters mais la qualité du résultat n'est pas flagrante !


Evidemment un sablage eut été plus efficace, mais là je pourrai dire : c'est môaa !

Ensuite le sauvetage du joint de ce merveilleux carter a été réussi, preuve ci-dessous :

Avec ce sauvetage je sauve aussi une vingtaine d'euros... Ils me serviront à payer les caoutchoucs qui tiennent les caches latéraux de la moto qui valent la bagatelle de 5 euros pièce, comme il en faut 4, ça fait du 2000 euros le kilo !!!
Et dire que chez nous c'est le prix de la truffe, franchement dans l'omelette il vaut mieux avoir de la truffe que du caoutchouc de cache latéral. D'aucuns diront qu'avec des truffes on n'a jamais réussi à clipser des caches, c'est vrai aussi. Il n'empêche, il est des moments où je me demande si les revendeurs ne nous prennent pas pour des truffes...
N'ayant que peu de temps, je suis resté dans la bricole. Après avoir poli les 10 vis du carter, j'ai glissé (merci wd40) le contacteur de point mort dans le trou prévu sur la cocotte droite. Le problème c'est que si ce contacteur est neuf, les fils en ont été coupés et il faudra les rallonger pour les relier au câble de frein avant. La photo n'est pas terrible, ce n'est pas ma faute, il y avait du vent dans l'atelier !


Depuis que j'ai commencé cette restauration, régulièrement je feuillette la revue technique. Ce n'est pas mon livre de chevet, mais c'est bien utile, la preuve ? Eh bien j'ai découvert que le contacteur de point mort se trouvait derrière le carter de commande d'embrayage. Curieux tel le lapin de garenne j'ai regardé et devinez ce qu'il y a à la place de mon contacteur : rien. Il faut donc que je trouve un contacteur de point mort, facile, ya qu'à...

En fait le contacteur il y est en haut à gauche tenu par la vis au lilieu, mais il ne contacte rien il n'a pas de fil. Peut-être pourrai-je le sauver ? Il faudra voir sur la 250 qui en a un afin de refaire éventuellement un branchement.
Dans la soirée enfin, j'ai porté ma roue arrière pour la pose d'un K82.

Vendredi 22 avril :

Bernard le docteur en 350 est passé ce matin pour vérifier l'axe de kick et ses environs. Il a trouvé que l'ensemble était bien joli et donnait une impression de très bon état.
 Pour la cause du bruit recherchée, si rien de probant n'est apparu, il semble que l'axe de sélecteur ait un jeu longitudinal excessif et que, poussé à fond il touche côté kick. C'est la seule piste visible à ce stade de démontage. Bernard pense qu'on peut limiter le jeu en intercalant une rondelle ou un joint entre le sélecteur et le carter.... A vérifier au remontage.
Remontage qui va pouvoir se faire, maintenant que tout semble clair.
Aujourd'hui j'ai démonté le contacteur de point mort et j'en ai commandé un neuf chez DD moto team.
Voici l'ancien qui a vraiment mauvaise mine et plus de fil. Nous l'avons testé : il ne fonctionne plus.


Dimanche 24 avril :

Dans la soirée, j'ai voulu remonter quelques éléments.
 Le neiman en premier, il suffit de l'emboîter dans le bon sens avec sa clé en place. Un tour de clé et le voilà positionné. Il faut revisser le petit cache plastique par dessus et c'est fini !
Le cuvelage de phare ensuite. Les tiges de clignotants servent de boulons. Une fois en place, je m'aperçois que j'ai oublié les rondelles chromées qui plaquent sur les pattes de phare : on redémonte... Une fois remis en place, une tige de cligno est bien de travers. Ce n'est pas elle mais le cuvelage qui est un peu déformé, il va falloir jouer sur les pattes de phare car le cuvelage ne se redressera pas.


Je m'aperçois à cette occasion que la fourche n'est pas en place. Impossible de bloquer les écrous supérieurs. Les joints en caoutchouc qui se trouvent sous le té ne sont pas les bons. Trop larges ils ne permettent pas le blocage.


Il va me falloir en trouver d'autres, les bons. Le remontage de la partie avant s'arrête donc là.

Lundi 25 avril :

Maman disait : "faire et défaire, c'est toujours travailler !"
Alors ce matin, j'ai redémonté le té de fourche et avant lui le phare et les clignos afin de virer ces bêtes caoutchoucs qui proviennent d'une K4. Ils font 49mm de large alors que ceux qu'il me faut doivent faire 43mmm. Ya plus qu'à en chercher des bons...
 Le lecteur curieux doit se demander comment je sais tout ça : la dimension des joints par modèle par exemple. C'est tout simple, je suis un génie, un puits de science motocycliste !.. Non, plus prosaïquement j'ai trois modèles différents à la maison : K1, K3, K4, ils représentent les trois évolutions majeures de ces motos, alors il suffit de comparer les pièces, fastoche non ?
Plus exactement il convient de dire j'avais trois modèles... Ce matin la K3 est partie, vendue. Je ne souhaitais plus la garder, toute mignonne qu'elle était, je n'avais pas envie de la restaurer. Si je dois en restaurer une autre, ce sera la K4, mais ce n'est même pas sûr.
Actuellement il y a blocage, car il me manque des pièces importantes en terme de position dans le remontage :
-  Contacteur de point mort qui m'empêche de refermer le carter gauche qui, du coup, m'empêche de refermer le carter droit.
-  Joints de fourche qui me coincent pour le remontage de la fourche.
-  Pneu arrière = pas de roue arrière, donc pas de remontage de la chaîne.
Demain je vais essayer de trouver des joints quelque part sur internet, et remonter (peut-être) des éléments isolés de partie cycle.

Mardi 26 avril :

Cette nuit, je pensais à mes joints !.. Il m'est revenu que les joints de la 125 étaient toujours en ma possession et que plus petits ils iraient peut-être. Au lever j'avais un mail de DD moto team* : pas de joints dispos J'ai donc posé ceux de la 125. Ils s'adaptent mais évidemment pas exactement. Toutefois j'ai pu remonter et serrer la fourche, il faudra se baisser pour voir. Tant pis pour l'état concours. Ces concours qu'on ne fait jamais tout simplement parce que les concours de moto ça n'existe pas ! On devrait plutôt dire "état salon", mais dans une annonce, état salon, ça ferait un peu concon... Passons.
* DD moto team alias André Talichet, cet homme là c'est du sérieux, vous avez la réponse à vos mails dans la foulée, c'est suivi, clair, net et précis. Pas besoin de lui demander 20 fois, s'il a la pièce il donne le prix avec, pas de surprise. J'aime ces gens organisés, ça change des "rappelle moi dans 3 jours je vais regarder" ou "il faut que je vois si j'en ai dans un coin" ou "j'en ai mais je sais pas combien ça vaut". Sans compter tous ceux qui ne répondent jamais...

Pour distraire mon lecteur préféré, voici une très belle photo de joints. Au second plan ceux de K4, au premier plan ceux d'une 125 CM. Compte tenu de l'importance vitale de cette photo pour le restaurateur, j'autorise bien évidemment sa reproduction (à des fins non commerciales m'enfin !)


La fourche étant en place, j'ai posé le cuvelage de phare, passé le bout du faisceau à l'intérieur avec ses 892 fils... J'ai installé aussi les bobines, la centrale de clignotants, l'avertisseur sonore (celui qui sert à corner à l'entrée d'un tunnel, les vieux apprécieront) et le contacteur. Ces quatre éléments sont solidaires du même support, deux boulons longs avec un crochet guide fil et ça tient. L'ensemble est plus mignon au retour qu'au voyage aller, d'ailleurs je ne résiste pas au plaisir du "avant, après" :

AVANT


APRES


En plus de l'avancement des travaux aujourd'hui j'ai eu de bonnes nouvelles.
D'abord un coup de fil de Bruno par rapport à ce blog. Il voulait discuter et m'a trouvé par recoupement avec une annonce du bon coin. Un contact comme ça, cela fait très plaisir. De plus, il m'a donné un tuyau pour polir mes alus  mieux qu'ils ne sont. J'ai commencé dans la soirée, résultat demain.
Ensuite un contact avec Bernard (pas mon frère) qui est girondin (donc quelqu'un de bien forcément...) et qui restaure plusieurs modèles de 350. Bernard m'a appris que j'étais dans LVM. Je n'ai pas encore vu le dernier LVM, mais quelle gloire ! Comme j'ai dit à Bernard : je vais pouvoir donner des concerts... Avoir quelqu'un pas loin qui fait la même chose et qui peut donc dépanner ou être dépanné, c'est intéressant.
Je suis aussi en contact régulier avec un autre Bernard en Isère qui se met en quatre pour essayer de me dépanner quand il peut... C'est la magie de l'internet intelligent !

Mercredi 27 avril :

Comme prévu j'ai testé pour vous (et un peu pour moi) la méthode de Bruno pour polir les carters. Ils ont beaucoup de rayures profondes, de marques de tournevis qui dérapent, de coups divers et variés qui ne partiront pas.
 D'abord, prendre une brosse nylon rouge et brosser avec la perceuse tout en sachant que ça va rayer un max. Cela permettra d'ôter les traces noires incrustées et autres résidus de vernis. Ma brosse rouge est trop gentille sans doute, elle n'enlève rien. J'attaque donc à la brosse métal, ça va beaucoup mieux, ça raye aussi, mais au point où ils en sont...
Une fois brossé, passer au papier 600 et, éventuellement jusqu'à 1000. Fana de la laine d'acier, je gratte avec de la moyenne qui est bien abrasive, puis avec du papier 600 qui atténue bien les rayures.
Pour finir, c'est "Belgom alu" en deux, voire trois passes pour faire briller. Je fignole enfin avec de la laine d'acier très fine qui donne un joli brillant.  Le résultat me satisfait, même si je n'ai pas le même aspect miroir que Bruno. Les siens sont vraiment exceptionnels...


Dans la foulée, j'ai également poli tout ce que je pouvais sur le moteur en place, et ma foi, il est fort présentable ! Après ? Et bien il était tard, j'en avais ras le bol, alors je me suis servi un apéro...

Vendredi 29 avril :

Il m'a simplement été possible de récupérer ma roue arrière et son pneu neuf. Il s'agit d'un Dunlop K82 de 3,50 x 18 ce qui est la monte préconisée d'origine. Il s'avère que c'est parfait tant du point de vue taille qu'esthétique. Les ingénieurs japonais ont dû suffisamment réfléchir et calculer pour qu'il ne soit pas nécessaire de changer quoi que ce soit...
Ce pneu  m'a coûté 88€ monté, le mécano ayant pu récupérer la chambre.


Hier je n'ai pu travailler à la moto car j'ai aidé une mienne cousine à vider un garage. J'ai récupéré deux casques à cette occasion. Un vieux jet "St Christophe" fabriqué dans les 70's à Mussidan en Dordogne à deux pas d'ici et un casque beaucoup plus ancien fabriqué je ne sais où mais en France. Si le jet peut aller en déco sur une cb 350, l'autre par contre ne fera pas le même usage, jugez plutôt :



Il s'agit d'un casque de poilu de la grande guerre celle de 14/18, celui du grand père de mon cousin.
Pour le jet confortable à l'époque, on peut imaginer la vie joyeuse de celui qui le portait lors de ses virées moto.
Le second évidemment beaucoup moins confortable a servi à des virées inter-tranchées et on peut imaginer la souffrance vécue là-dessous... Pour rien.
Une pensée émue et reconnaissante pour nos poilus tous disparus aujourd'hui.

Revenons à la moto ! Demain j'espère recevoir les pièces de chez DD moto team et dimanche pouvoir remonter le partie arrière. En attendant de trouver un garde-boue de k1, je vais remonter celui de k2 qui était dessus. Le plus ennuyeux c'est de ne pas avoir de garde-boue avant et il n'en passe PAS UN dans les annonces !


01 avril 2011

Du 1er avril au 15 avril Le remontage n'est plus si loin.




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Vendredi 1er avril :


Résultat du grand jeu d'hier : il s'agissait du carter n°1 bien sûr ! Sur les 2863 réponses reçues 2 se sont trompés, le lecteur deviendrait-il moins attentif ?..
Une accumulation de bricoles aujourd'hui, un petit tour avec la 250, une vidange, une fuite d'huile (peut-être) trouvée, mais ça avance !
Tout d'abord  le petit plateau à 3 billes, grâce à lui, j'ai remonté le carter d'embrayage de la 350 et remis à sa place celui de la 250. Regardez ce petit machin, 2 cm de diamètre à tout péter, mais sans lui que dalle, nada, des nèfles, ça ne fontionne pas !


Une fois cette chose en place, voilà mon carter prêt à retrouver sa 350 chérie. Du coup ayant remonté l'autre sur la 250, j'en profite pour sortir le joint torique de prise de compte tours, celui qui pisse l'huile. Il ne ressemble à rien et pas du tout à un joint torique ! Alors dessous ce truc bizarre qui se croit un joint, je mets un vrai joint de la bonne taille. Puis, en route pour l'aventure, ce sera le tour du lotissement sous les hourras des passants (j'exagère).
De retour à la maison, ça ne fuit plus on dirait, je la mets à vidanger car il faudra vérifier l'épurateur centrifuge. En attendant c'est celui de la 350 qui est défait pour vérification : il est tout propre.
Voici comment c'est fichu, pas étonnant que les motards de l'époque ne s'en occupaient pas, vu la commodité de la chose...



Le filtre à huile à cartouche est une belle avancée à côté de ce système !
La journée s'est terminée par le passage du cadre au polish micro rayures afin d'atténuer la différence entre l'ancienne peinture et les retouches faites dans la semaine. Le résultat ne semble pas mal du tout. Méfiance toutefois car la moto n'est pas en plein jour, je ne suis donc pas à l'abri d'une (mauvaise) surprise.


J'ai trouvé ce soir sur internet un sélecteur complet (c'est rare) pas très beau, sur lequel je récupèrerai la came qui vient sur l'axe. Ainsi j'aurais un très beau sélecteur. Il en aura fallu quand même trois pour en faire un ! Du coup je vais en avoir deux incomplets à vendre...
N'arrivant pas à m'arracher, j'ai préparé des pièces pour les mettre à la vente sur "le bon coin". Un carter et des jolies cocottes bien brillantes.

Note à l'attention de Jérôme :

Merci pour ton message. Excuse moi pour le retard, ton message était en attente, je ne l'avais pas vu. Voici des éléments de réponse comme ils disent à la télé :

- Le chrome, d'abord je le nettoie au white spirit (ça va bien sur l'alu aussi) puis, piqué ou pas je commence par de la laine d'acier moyenne et/ou assez fine (pour les meubles). Avec ça tu élimines toutes les impuretés et l'oxydation et les résidus de cambouis qui restent. Ensuite s'il reste des traces je les passe avec une petite brosse métallique au bout d'une mini perceuse genre "dremel" achetée pas cher. C'est très efficace. Gaffe aux éclats de chrome dans les yeux ça peut arriver : lunettes ! La finition se fait avec mon produit ancien, mais "l'argentil" va bien aussi ou le "belgom". Je préfère les produits trouvés dans les vieilles drogueries, ils sont aussi (sinon plus) efficaces que les produits vendus à prix d'or dans les centres autos/motos.

- Les jantes et les amortisseurs sont beaux, ils ont subi le même traitement. Pas de secret il faut frotter comme un âne, pas de miracle non plus, si la base est bouffée de rouille le résultat ne sera pas extraordinaire. Par exemple mes alus sont affreux, en particulier sur le moteur, je les fais revenir un peu moins affreux, mais c'est tout ! L'alu c'est un cauchemar.

- Pour les pièces, je trouve tout ou presque sur le bon coin. Je regarde tous les jours et si c'est trop cher, je laisse tomber sans regrets. L'offre est renouvelée sans cesse. Grâce au blog j'ai eu des contacts et quand je cherche ou trouve des pièces, je donne l'adresse du blog ça ouvre de nouvelles connaissances. J'ai eu des pièces comme ça. Enfin à ceux qui mettent des annonces et semblent avoir beaucoup de pièces, je demande s'ils ont telle ou telle chose à vendre. Le dernier sélecteur je l'ai trouvé comme ça.

A ceux qui voudraient me joindre, et ce sera avec grand plaisir, voici mon adresse mail :
Si vous avez LA solution pour l'alu.............

Samedi 2 avril :

Au commencement il y a eu le couvercle de l'épurateur à refermer, il faut mettre la cloche en place, le circlips aussi, ce n'est pas difficile. Le couvercle a un repère, il faut en tenir compte afin que les trous de lubrification coïncident. Je monte les vis avec une graisse marron à je sais pas quoi, pour que ça reste démontable. Important ça la "démontabilité" de la chose, par exemple sur les deux 250, je ne peux pas les ouvrir, donc les vérifier et pourtant il faut...

Ce matin je n'avais pas envie de polissage ni de mécanique et puis de ne pas pouvoir ouvrir les épurateurs des 250, ça m'a énervé, alors j'ai fait du joli, du moins je crois.
Des retouches de peinture sur les caches de fourche, voici avant/après :





Le après, c'est après retouche et polish micro-rayures sensé estomper l'apport de peinture. Je ne trouve pas ça trop mal, sincèrement cela ne se voit presque pas si on ne met pas le nez (les yeux) dessus. L'intégriste de la restauration le verra bien sûr, celui qui fait tout lui même comprendra !..

La fourche complète a belle allure :


Comme il fallait bien meubler les 5 dernières minutes, c'est la jauge d'huile qui a pris :



Le lecteur attentif et fidèle verra qu'il faut 2 litres d'huile 10w/40, j'ai pris de la shell (9,90€ les 2l).

Ensuite j'ai tondu l'herbe avant la pluie, mais je pense que vous vous en foutez...
Ah si ! avant de manger ce soir, les poissons, la grenouille et le chien c'est Alice qui s'est amusée, j'aime bien ces petits trucs, c'est vivant.

Lundi 4 avril :
Ce matin j'ai passé plus d'une heure à essayer de débloquer les vis des 2 épurateurs des 250, mais en vain. Très énervé, j'ai préféré arrêter...Et je n'ai pas repris !
Chez "60 retro 70" j'ai trouvé un joint de cache d'allumage, un joint de carter d'alternateur, et un cuvelage de phare crème, neuf. Les joints feront 19€ les deux et le cuvelage 65 (130 tarif Honda). Nous devons nous voir dimanche à la bourse de Macau (33), il doit me porter les pièces. Gabriel Sevilla est très arrangeant, il a un stock important, dommage qu'il ne travaille pas avec internet.

N'étant pas là demain, j'ai prévu de démonter la fourche de la 350 pour lui changer les joints spy et l'huile, mais mercredi. Ensuite je commencerai à remonter l'avant.

Mardi 5 avril :
Comme prévu je n'ai rien fait vu que je n'étais pas à la maison...
Deux mauvaises nouvelles, la 1ère c'est mon sélecteur acheté sur internet qui ne partira que samedi, la 2ème c'est qu'en relisant "joint thorique" d'un coup ça m'a fait bizarre ce h. Vérification faite, enfer et damnation ! Au mot torique, pas besoin de h. J'ai donc dû corriger tous ceux que j'ai retrouvés.
 Mais que fait le lecteur attentif ? personne ne m'a rien dit...
Une bonne nouvelle quand même, là où j'étais j'ai trouvé un clignotant... De Kawa
Quelle horreur !!!
Je l'ai ramené quand même pour le vendre !

Jeudi 7 avril :
Le beau temps est là et avec lui dans notre région le cauchemar du restaurateur. La poussière n'est autre que du pollen de pin maritime. Il pénètre partout, s'infiltre et surtout il colle et cela va durer un mois. Il faudra donc éviter tout ce qui ressemble à de la peinture !


Aujourd'hui, démontage de la fourche. Il faut la nettoyer, vérifier les éléments, vidanger et changer les joints spy puisque Bernard m'en a donné des neufs. Le démontage à ce stade est une formalité vu qu'il ne reste rien ou presque sur la moto !
Un boulon sur le té inférieur à dévisser, après avoir sorti la roue et le tube de fourche descend. Le cache ne vient pas avec, il suffit de le sortir après.
L'ensemble est sale et gras, ce ressort est oxydé et c'est tout :


Une fois l'huile vidée (elle est rose) les ressorts sortis et les éléments nettoyés, il faut enlever les joints spy. Il y a un gros circlips et, n'ayant pas de pince, je ne peux l'extraire, il faut trouver une pince, attendre demain.

Voici les tubes en position d'attente, ils finissent de s'égoutter en même temps :


Les petits éléments ont été lustrés, les ressorts désoxydés, les caoutchoucs nettoyés, assouplis au wd40.



Dans le lot de pièces de Bernard il y avait des embouts de leviers en caoutchouc, comme d'origine ils équipaient les leviers, je les ai mis en place.


Ensuite, j'ai remonté la roue arrière de la 250 bien verte et remis ses pots de façon convenable car ils étaient très bas. Demain j'essaierai d'ouvrir le bouchon de vidange avec une clé à chocs. Je pense vendre la 250 k3 et garder cette k4 pour la restaurer quand j'aurai fini la 350.

Vendredi 8 avril :

Des imprévus m'ont un peu "retardé" dans le travail, il n'empêche, au menu : retouches de peinture et changement des spy de fourche. Les joints d'abord après achat pour 6,60€ d'une pince à circlips, j'ai pu enlever ces colliers assez facilement. Les joints ont suivi, il suffit de tirer sur le tube comme un bourricot (ça je sais faire) mais c'est dur quand même... Le tube sort donc du fourreau et le joint se trouve libre de coulisser, voici ce qu'on peut voir en bas :


Le tube et son fourreau :

 Seul problème, l'impossibilité de remettre les joints suffisamment bas pour que le circlip(s) reprenne sa place, j'ai eu beau forcer, enfoncer, taper, rien n'y a fait. Il me faut l'avis d'un spécialiste, car je ne voudrais pas esquinter ce joint neuf.
Pour trouver une peinture beige semblable à celle de la moto, il m'a fallu apporter le cuvelage de phare et chercher, j'ai trouvé très approchant...
Les retouches se voient sur le carter le plus abîmé, mais le cuvelage est assez joli :




Un petit point ce soir sur ce qui fait défaut pour attaquer le remontage de la 350 :
- Manque garde boue avant
- Manque joint alternateur (je l'aurai dimanche)
- Joints de fourche à remonter
- Moteur à fignoler en polissage
- Points durs à la colonne de direction (billes à changer)
- Une butée du té inférieur de fourche est cassée (remède à inventer)
- Pneu arrière à changer (je le ferai faire)
- Une batterie à acheter (rien ne presse)
- Vérification du faisceau électrique (j'ai peur qu'il y ait du boulot...)
- Changement de la pédale de frein
- Changement des durites d'essence (fastoche ça)
- Nécessité d'ouvrir le carter de boîte pour vérifier la cause du biiizzzz entendu au départ...

Bref, le remontage n'est pas pour demain !!!

Samedi 9 avril :

Une journée bien peu remplie concernant la moto. Simplement le remontage des joints de fourche. Pour ce faire, j'ai mis les joints neufs en place dans la fourreau, puis les anciens joints par dessus pour servir d'amortisseur. Ensuite, j'ai utilisé  un morceau de baguette d'angle en guise de cale pour pouvoir taper. La baguette d'angle présente l'avantage d'épouser la forme du tube, on peut ainsi les tenir ensemble d'une main.
Pour finir, j'ai bêtement tapé sue la baguette,pas trop fort, avec un marteau.
 Je ne suis pas sûr que ce soit clair...
Voici donc une photo :


Le fourreau est coincé dans l'étau, c'est un peu haut. Evidemment je n'ai pas pu me photographier en train de taper, le lecteur averti et malin comprendra pourquoi...
Ci-dessous le joint en place avec son circlips qui  a pu entrer enfin dans son logement.



Demain  il y a une bourse à Macau (33) j'y vais prendre livraison de mes joints. Finalement, je n'ai pas commandé le cuvelage de phare, le mien, retouché, fera l'affaire.

Dimanche 10 avril :
Deux joints (15€) viennent de rejoindre la grande famille Honda de Lanton :


La bourse de Macau est récente, petite, bien fléchée, bien organisée, c'est une bourse mixte autos/motos. Il y avait une exposition de voitures anciennes avec quelques belles restaurations.
Côté motos anciennes exposées une majorité de françaises dans leur jus ou restaurées. Pas très nombreuses, mais un joli plateau quand même.
Côté exposants une vingtaine environ avec un peu de tout. Le mauvais temps en avait certainement dissuadé quelques uns. Quelques motos entières et beaucoup de pièces. J'ai trouvé une pédale de frein, mais aussi tordue que la mienne... J'ai également connu un marchand ayant nombre de pièces Honda. Très avenant, serviable, des pièces propres, bien emballées, répertoriées, pas chères : très bien !
Il s'agit de "rue de la ferraille" à Moulis (33)


Une vue de la bourse :

Pour d'autres photos, notamment de l'expo, rendez-vous sur la page "bourses".

Lundi 11 avril :

Il a bien fallu se décider à sortir le té de fourche inférieur. En effet, la fourche présentait plusieurs points durs, signe soit de billes ou cuvettes usées, soit de serrage excessif, soit
d'encrassement important.
Au dévissage de la cuvette supérieure,  la fourche devient plus douce, les billes et cuvettes ne sont peut-être pas en cause. Tant mieux, changer les cuvettes est une "galère" et puis je n'en ai pas...
Il va falloir sortir les billes et les récupérer : pas de problème si les billes supérieures tiennent à peu près, celles de l'étage en dessous dégringolent et rebondissent joyeusement dans tous les sens. Pas fou l'artiste, j'ai mis "de quoi" dessous et  les récupère sans peine. Il y en a 37, 18 en haut, 19 en bas.
Les cuvettes sont colmatées d'une graisse épaisse de 40 ans qu'il faut gratter, puis passer à l'essence afin d'avoir une base impeccable. Elles sont en état, pas marquées du tout et les billes une fois nettoyées sont bien rondes comme des billes !
Je profite de ce démontage pour refaire une butée sur le té côté gauche. Dans sa vie, la moto a été forcée et d'un coup sec de guidon, une butée a cédé. Du coup, la direction n'est plus limitée à droite et le guidon entrait en contact avec le réservoir endommageant celui-ci. Un trou de 5 dans le té, un boulon avec un écrou dessous et voilà une merveilleuse butée efficace ! Un léger ponçage et masquage.
Admirez la butée au passage...


Je perçois le lecteur béat d'admiration !
Deux belles couches de peinture satinée (on ne se refuse rien) à 20 minutes d'intervalle :


Gros plan sur la magnifique butée qui semble avoir toujours été là :


J'arrêterai avec la butée, on va penser que je me "crois"...

La journée s'est terminée par une petite transformation du joint de carter d'alternateur (il manquait une forme intérieure), le remontage du carter en question avec son cache tout beau (j'ai oublié la photo).
Enfin, comme chaque soir, je me suis planté devant la moto pour réfléchir. Aujourd'hui, c'était sur le circuit électrique et sur celui-là ya de quoi réfléchir !
Du coup afin d'y voir plus clair, j'ai détortillé le chaterton qu'il y a en abondance pour cacher la misère.
 Et quelle misère mes aïeux !
Rassuré je suis, en effet j'avais peur d'avoir bientôt fini et d'être obligé de remonter, mais que nenni Messire ! Avec ce foutoir de fils et ce bricolage au niveau de la batterie et de ses accessoires, voilà de quoi s'occuper de longues heures sans doute !

Mardi 12 avril :

A midi le sélecteur attendu est arrivé. Il est complet, la tige de renvoi est tordue. Après avoir récupéré la came qui me manquait, j'ai pu enfin reconstituer un beau sélecteur comme neuf.


Le remontage du té de fourche est un peu redouté. Je sais comment m'y prendre, mais ne l'ayant jamais fait j'ai peur d'avoir des billes qui roulent partout... Et bien pas du tout !
Le secret c'est de la graisse, en haut et en bas et les billes sont collées, il n'y a plus qu'à enfiler la colonne, poser la cuvette supérieure et visser la rondelle de blocage. J'avais prévu l'aide de Patricia, mais ca se fait tout seul sans difficulté.

Les billes du bas

 Les billes du haut

 La colonne en place

Il n'y a plus qu'à remonter la fourche...
Ma pédale de frein étant tordue, j'ai récupéré celle d'une 250 :

Il m'a fallu bricoler un axe avec une goupille pour y fixer la tige de frein. Sur l'ancienne, la tige était fixée bien raide avec un boulon, ça ne pouvait pas fonctionner. Il faut un petit axe libre. Je suis parti d'un axe pris dans le moteur de la 125 CM, j'ai dû en percer le bout pour y passer une goupille, ça a été long mais maintenant c'est bien fixé.
Pour finir, j'ai repeint la boîte à outils qui ne me plaisait pas car trop brillante. Il y a longtemps que ça me trottait... Elle est abîmée, mais beaucoup plus agréable à regarder, pour celui qui se plaît à regarder une boîte à outils de 350 Honda évidemment !!!
Malgré ce que l'on pourrait penser, ils sont nombreux...


Et le circuit électrique dans tout ça ? Demain peut-être.
Avant de fermer, un petit coucou à Fofo qui non content d'être l'ami de toujours est aussi un lecteur assidu de ce merveilleux blog. Un message aussi pour lui :
"Pense à préparer ta K75 pour la vendre !"
Si ça intéresse quelqu'un il a une K75 RT à vendre. Très belle, à remettre en route, pas chère...
A vos mails !

Mercredi 13 avril :

Matinée mécanique crade sur les 250. D'abord, j'ai démonté et remonté convenablement les pots de la K4, ils étaient mal (ou pas) emboîtés. Elle ne risque pas rouiller celle-là, graissée comme elle est... Donc gros nettoyage préalable au remontage. Quel bazar à faire, les pots ce sont des adaptables et, comme tous les adaptables ils s'adaptent à moitié, l'autre moitié est laissée à l'imagination de l'adapteur, dix fois il faut recommencer, mais c'est fait.
Ensuite, j'ai changé un des pots de la K3 contre un de la 350 qui lui allait mieux. Ici c'est de l'origine. Il faut virer la béquille latérale qui refuse évidemment de partir et surtout remboîter le nouveau : patience de rigueur ! J'ai ensuite fait un petit tour avec.
Après-midi sur le circuit électrique de la 350. Vérification de chaque fil, de chaque contact, isolation des fils dénudés, repérages, vérification également de chaque connexion. J'ai dû reprendre les câbles de branchement à la batterie, ainsi que le porte fusible en adaptant ceux de la 125. Puis, il a été indispensable de nettoyer les fils. Ils étaient très sales et pour certains couverts de peinture noire. Lors de l'ancienne restauration, le cadre avait été peint abondamment ! Les fils et les cosses avec !
 Chez Honda les branchements sont simples à refaire, il suffit de mettre le fil rouge avec le fil rouge, le vert avec le vert et ainsi de suite. Seulement voilà il y a des fils jaunes rayés de vert, des jaunes rayés d'orange, il y en a qui sont bleu vif, d'autres bleu pâle ou bleu pisseux... Il va de soi que si la couleur disparaît sous la poussière et le cambouis, on multiplie les risques de bourde ! Repatience de rigueur.

Un fil à poil (la photo est floue, c'est voulu il peut y avoir des enfants qui regardent) :


Le même rhabillé, la photo est donc nette (la poussière, c'est du pollen de pin) :


Une partie du faisceau nettoyé :

Demain il me restera à entortiller tout ça dans je ne sais quoi. D'origine c'est une espèce de chaterton fin et long, ce devait être fait à la machine. Moi je vais demander de l'aide à un copain historien spécialiste des momies...

Ci-dessous, pour clore ce chapitre, vous allez découvrir votre serviteur dubitatif ou en pleine réflexion devant ce fatras de fils. Une photographe pirate s'est glissée subrepticement dans l'atelier :


Notez au passage qu'une 350 démontée, ce n'est vraiment pas gros, cela dit je suis aussi sacrément costaud (si je fais petit là, c'est que je suis accroupi !)

Jeudi 14 avril :
Très peu de choses :
 Juste du polissage sur les alus moteur pour un résultat pas terrible. Demain je vais me procurer du belgom alu, peut être que ce sera efficace, dans tous les cas, ce ne pourra qu'être mieux !
Il va falloir re-nettoyer la 350 car elle est couverte de pollen jaune qui colle bien.
En prévision du redémarrage de miss 350, j'ai commandé chez DD moto team des bougies et des rupteurs.
Enfin, demain est un grand jour c'est le 15, donc la sortie de Moto Légende !