Allons, allons pas de triomphalisme, pourvu que ça dure surtout...
Comme précisé dans l'article précédent, les vitesses montaient à grand peine et un peu en vrac et ne descendaient pas.
Il a fallu rouvrir le carter découvrant le mécanisme de sélection.
Je vous passe la vidange, les démontages divers. Le mécanisme et l'axe sont là, superbes et apparemment en état et pourtant...
Pour commencer je change l'axe dont le ressort semble faiblard par rapport au nouveau : toujours pareil les vitesses ne passent pas, c'est même pire, plus rien ne passe !
Je vérifie donc minutieusement les petits éléments de verrouillage des vitesses et j'ai l'impression que la fourchette ci-dessous est légèrement, oh très légèrement déviée.
Avis identique de Patricia et bien sûr de mon commis. On change tout ce barda, fourchette, cuvette de coulissement et vis centrale. J'ai ça en magasin.
Une fois tout en place eh bien figurez-vous que ça fonctionne "à blanc".
C'est tout joyeux que je remonte l'embrayage, mais c'est sans compter sur une vis facétieuse qui au blocage (pourtant parcimonieux) casse son logement dans la noix.
Il n'y a plus qu'à ressortir les disques et changer cette noix que, comme d'habitude j'ai en magasin !
Maintenant on peut refermer, remonter tous les périphériques, mettre en huile et aller faire le tour du lotissement pour confirmer le bon fonctionnement.
Les vitesses montent et descendent avec douceur après quelques réglages de hauteur du sélecteur.
CONTENT !
Il restera à changer le joint du carter d'alternateur qui suinte beaucoup. Il avait six ans et n'avait pas roulé je l'avais donc gardé : erreur, d'autant que des joints, j'en ai...
Pour ce faire il a fallu une petite dizaine de minutes, pas besoin de vidanger pour ce côté,
dorénavant ça ne fuit plus.
La moto est prête, enfin pas tout à fait, il reste la selle à finir.
En attendant, séance photos, ne boudons pas notre plaisir.
Joli moteur, mais le bougre m'en a fait voir, un petit peu.
La moto est très fine, et dire que nous roulions à 150 avec ce machin !
Ses profils sont flatteurs. Le bleu sardine paraît plus sombre que dans la réalité.
Je n'aurais pas choisi cette teinte en neuf, mais comme la prochaine sera candy red, il eut été dommage de ne pas la faire comme ça.
Sur cette photo, le lecteur observateur aura remarqué que le moyeu arrière a conservé son vernis vieilli d'origine. C'est évidemment un choix délibéré, pas la flemme (!).
J'aime les motos dans leur jus, pas les épaves rouillées passées au Rustol, mais les motos qui ont 48 ans et paraissent avoir été parfaitement entretenues.
Elle fonctionne, la preuve en images animées, vidéo quoi !
En guise de clap de fin voici les photos avec la selle terminée et montée évidemment !
Cette selle lui va beaucoup mieux que le modèle lisse des k0 je trouve. Est-ce la couleur ?
Aujourd'hui quelques kilomètres pour vérifier que tout est en ordre, mais les températures de dingue n'incitent pas à rouler d'une part et sont néfastes pour ces vieux moteurs refroidis par air d'autre part.
Il est temps maintenant de refermer ce chapitre restauration. J'ai un très gros pincement au coeur.
En effet tout a commencé à Noël 2010 six ans et demi quand même,
ça a quasiment été ma première vraie restauration.
Une magnifique aventure qui est loin d'être terminée, puisque j'ai en cours une 350 k0 de 68 et un cyclo P50 à terminer également et ce, sans compter une 350 k3 de 72
ainsi qu'une 125 sl qui dort en cartons...
Non, le pincement c'est ce temps qui est passé si vite, trois déménagements, les enfants loin et les photos témoins péniblement objectifs de l'âge sur les visages.
De fait ce soir j'ai un peu le bourdon, sans trop savoir pourquoi...
Il faut que je remercie mes fidèles lecteurs, Patricia pour son aide bienveillante, mon petit commis pour sa présence rassurante et ses bisous dans le cou dès que je m'accroupis...
Sans oublier Alice sans qui ce blog n'existerait pas et dont je sais la lecture régulière et l'aide efficace.
Enfin toutes mes amitiés à Gilles pour ses encouragements réguliers, lui qui suit tout ça depuis le premier jour sans faillir !
Au plaisir de te voir en juillet Gilles...
Je vous donne rendez-vous sur le blog de la k0 :
http://restauration-cb350-k0.blogspot.fr/2014/
et/ou plus généralement sur le site complet :
http://www.restauration-motos.com/
Cette selle lui va beaucoup mieux que le modèle lisse des k0 je trouve. Est-ce la couleur ?
Aujourd'hui quelques kilomètres pour vérifier que tout est en ordre, mais les températures de dingue n'incitent pas à rouler d'une part et sont néfastes pour ces vieux moteurs refroidis par air d'autre part.
La voici en compagnie d'une de ses soeurs, la plus jeune et la plus grande !
Il est temps maintenant de refermer ce chapitre restauration. J'ai un très gros pincement au coeur.
En effet tout a commencé à Noël 2010 six ans et demi quand même,
ça a quasiment été ma première vraie restauration.
Une magnifique aventure qui est loin d'être terminée, puisque j'ai en cours une 350 k0 de 68 et un cyclo P50 à terminer également et ce, sans compter une 350 k3 de 72
ainsi qu'une 125 sl qui dort en cartons...
Non, le pincement c'est ce temps qui est passé si vite, trois déménagements, les enfants loin et les photos témoins péniblement objectifs de l'âge sur les visages.
De fait ce soir j'ai un peu le bourdon, sans trop savoir pourquoi...
Il faut que je remercie mes fidèles lecteurs, Patricia pour son aide bienveillante, mon petit commis pour sa présence rassurante et ses bisous dans le cou dès que je m'accroupis...
Sans oublier Alice sans qui ce blog n'existerait pas et dont je sais la lecture régulière et l'aide efficace.
Enfin toutes mes amitiés à Gilles pour ses encouragements réguliers, lui qui suit tout ça depuis le premier jour sans faillir !
Au plaisir de te voir en juillet Gilles...
Je vous donne rendez-vous sur le blog de la k0 :
http://restauration-cb350-k0.blogspot.fr/2014/
et/ou plus généralement sur le site complet :
http://www.restauration-motos.com/