01 avril 2011

Du 1er avril au 15 avril Le remontage n'est plus si loin.




Mon nouveau site :








Vendredi 1er avril :


Résultat du grand jeu d'hier : il s'agissait du carter n°1 bien sûr ! Sur les 2863 réponses reçues 2 se sont trompés, le lecteur deviendrait-il moins attentif ?..
Une accumulation de bricoles aujourd'hui, un petit tour avec la 250, une vidange, une fuite d'huile (peut-être) trouvée, mais ça avance !
Tout d'abord  le petit plateau à 3 billes, grâce à lui, j'ai remonté le carter d'embrayage de la 350 et remis à sa place celui de la 250. Regardez ce petit machin, 2 cm de diamètre à tout péter, mais sans lui que dalle, nada, des nèfles, ça ne fontionne pas !


Une fois cette chose en place, voilà mon carter prêt à retrouver sa 350 chérie. Du coup ayant remonté l'autre sur la 250, j'en profite pour sortir le joint torique de prise de compte tours, celui qui pisse l'huile. Il ne ressemble à rien et pas du tout à un joint torique ! Alors dessous ce truc bizarre qui se croit un joint, je mets un vrai joint de la bonne taille. Puis, en route pour l'aventure, ce sera le tour du lotissement sous les hourras des passants (j'exagère).
De retour à la maison, ça ne fuit plus on dirait, je la mets à vidanger car il faudra vérifier l'épurateur centrifuge. En attendant c'est celui de la 350 qui est défait pour vérification : il est tout propre.
Voici comment c'est fichu, pas étonnant que les motards de l'époque ne s'en occupaient pas, vu la commodité de la chose...



Le filtre à huile à cartouche est une belle avancée à côté de ce système !
La journée s'est terminée par le passage du cadre au polish micro rayures afin d'atténuer la différence entre l'ancienne peinture et les retouches faites dans la semaine. Le résultat ne semble pas mal du tout. Méfiance toutefois car la moto n'est pas en plein jour, je ne suis donc pas à l'abri d'une (mauvaise) surprise.


J'ai trouvé ce soir sur internet un sélecteur complet (c'est rare) pas très beau, sur lequel je récupèrerai la came qui vient sur l'axe. Ainsi j'aurais un très beau sélecteur. Il en aura fallu quand même trois pour en faire un ! Du coup je vais en avoir deux incomplets à vendre...
N'arrivant pas à m'arracher, j'ai préparé des pièces pour les mettre à la vente sur "le bon coin". Un carter et des jolies cocottes bien brillantes.

Note à l'attention de Jérôme :

Merci pour ton message. Excuse moi pour le retard, ton message était en attente, je ne l'avais pas vu. Voici des éléments de réponse comme ils disent à la télé :

- Le chrome, d'abord je le nettoie au white spirit (ça va bien sur l'alu aussi) puis, piqué ou pas je commence par de la laine d'acier moyenne et/ou assez fine (pour les meubles). Avec ça tu élimines toutes les impuretés et l'oxydation et les résidus de cambouis qui restent. Ensuite s'il reste des traces je les passe avec une petite brosse métallique au bout d'une mini perceuse genre "dremel" achetée pas cher. C'est très efficace. Gaffe aux éclats de chrome dans les yeux ça peut arriver : lunettes ! La finition se fait avec mon produit ancien, mais "l'argentil" va bien aussi ou le "belgom". Je préfère les produits trouvés dans les vieilles drogueries, ils sont aussi (sinon plus) efficaces que les produits vendus à prix d'or dans les centres autos/motos.

- Les jantes et les amortisseurs sont beaux, ils ont subi le même traitement. Pas de secret il faut frotter comme un âne, pas de miracle non plus, si la base est bouffée de rouille le résultat ne sera pas extraordinaire. Par exemple mes alus sont affreux, en particulier sur le moteur, je les fais revenir un peu moins affreux, mais c'est tout ! L'alu c'est un cauchemar.

- Pour les pièces, je trouve tout ou presque sur le bon coin. Je regarde tous les jours et si c'est trop cher, je laisse tomber sans regrets. L'offre est renouvelée sans cesse. Grâce au blog j'ai eu des contacts et quand je cherche ou trouve des pièces, je donne l'adresse du blog ça ouvre de nouvelles connaissances. J'ai eu des pièces comme ça. Enfin à ceux qui mettent des annonces et semblent avoir beaucoup de pièces, je demande s'ils ont telle ou telle chose à vendre. Le dernier sélecteur je l'ai trouvé comme ça.

A ceux qui voudraient me joindre, et ce sera avec grand plaisir, voici mon adresse mail :
Si vous avez LA solution pour l'alu.............

Samedi 2 avril :

Au commencement il y a eu le couvercle de l'épurateur à refermer, il faut mettre la cloche en place, le circlips aussi, ce n'est pas difficile. Le couvercle a un repère, il faut en tenir compte afin que les trous de lubrification coïncident. Je monte les vis avec une graisse marron à je sais pas quoi, pour que ça reste démontable. Important ça la "démontabilité" de la chose, par exemple sur les deux 250, je ne peux pas les ouvrir, donc les vérifier et pourtant il faut...

Ce matin je n'avais pas envie de polissage ni de mécanique et puis de ne pas pouvoir ouvrir les épurateurs des 250, ça m'a énervé, alors j'ai fait du joli, du moins je crois.
Des retouches de peinture sur les caches de fourche, voici avant/après :





Le après, c'est après retouche et polish micro-rayures sensé estomper l'apport de peinture. Je ne trouve pas ça trop mal, sincèrement cela ne se voit presque pas si on ne met pas le nez (les yeux) dessus. L'intégriste de la restauration le verra bien sûr, celui qui fait tout lui même comprendra !..

La fourche complète a belle allure :


Comme il fallait bien meubler les 5 dernières minutes, c'est la jauge d'huile qui a pris :



Le lecteur attentif et fidèle verra qu'il faut 2 litres d'huile 10w/40, j'ai pris de la shell (9,90€ les 2l).

Ensuite j'ai tondu l'herbe avant la pluie, mais je pense que vous vous en foutez...
Ah si ! avant de manger ce soir, les poissons, la grenouille et le chien c'est Alice qui s'est amusée, j'aime bien ces petits trucs, c'est vivant.

Lundi 4 avril :
Ce matin j'ai passé plus d'une heure à essayer de débloquer les vis des 2 épurateurs des 250, mais en vain. Très énervé, j'ai préféré arrêter...Et je n'ai pas repris !
Chez "60 retro 70" j'ai trouvé un joint de cache d'allumage, un joint de carter d'alternateur, et un cuvelage de phare crème, neuf. Les joints feront 19€ les deux et le cuvelage 65 (130 tarif Honda). Nous devons nous voir dimanche à la bourse de Macau (33), il doit me porter les pièces. Gabriel Sevilla est très arrangeant, il a un stock important, dommage qu'il ne travaille pas avec internet.

N'étant pas là demain, j'ai prévu de démonter la fourche de la 350 pour lui changer les joints spy et l'huile, mais mercredi. Ensuite je commencerai à remonter l'avant.

Mardi 5 avril :
Comme prévu je n'ai rien fait vu que je n'étais pas à la maison...
Deux mauvaises nouvelles, la 1ère c'est mon sélecteur acheté sur internet qui ne partira que samedi, la 2ème c'est qu'en relisant "joint thorique" d'un coup ça m'a fait bizarre ce h. Vérification faite, enfer et damnation ! Au mot torique, pas besoin de h. J'ai donc dû corriger tous ceux que j'ai retrouvés.
 Mais que fait le lecteur attentif ? personne ne m'a rien dit...
Une bonne nouvelle quand même, là où j'étais j'ai trouvé un clignotant... De Kawa
Quelle horreur !!!
Je l'ai ramené quand même pour le vendre !

Jeudi 7 avril :
Le beau temps est là et avec lui dans notre région le cauchemar du restaurateur. La poussière n'est autre que du pollen de pin maritime. Il pénètre partout, s'infiltre et surtout il colle et cela va durer un mois. Il faudra donc éviter tout ce qui ressemble à de la peinture !


Aujourd'hui, démontage de la fourche. Il faut la nettoyer, vérifier les éléments, vidanger et changer les joints spy puisque Bernard m'en a donné des neufs. Le démontage à ce stade est une formalité vu qu'il ne reste rien ou presque sur la moto !
Un boulon sur le té inférieur à dévisser, après avoir sorti la roue et le tube de fourche descend. Le cache ne vient pas avec, il suffit de le sortir après.
L'ensemble est sale et gras, ce ressort est oxydé et c'est tout :


Une fois l'huile vidée (elle est rose) les ressorts sortis et les éléments nettoyés, il faut enlever les joints spy. Il y a un gros circlips et, n'ayant pas de pince, je ne peux l'extraire, il faut trouver une pince, attendre demain.

Voici les tubes en position d'attente, ils finissent de s'égoutter en même temps :


Les petits éléments ont été lustrés, les ressorts désoxydés, les caoutchoucs nettoyés, assouplis au wd40.



Dans le lot de pièces de Bernard il y avait des embouts de leviers en caoutchouc, comme d'origine ils équipaient les leviers, je les ai mis en place.


Ensuite, j'ai remonté la roue arrière de la 250 bien verte et remis ses pots de façon convenable car ils étaient très bas. Demain j'essaierai d'ouvrir le bouchon de vidange avec une clé à chocs. Je pense vendre la 250 k3 et garder cette k4 pour la restaurer quand j'aurai fini la 350.

Vendredi 8 avril :

Des imprévus m'ont un peu "retardé" dans le travail, il n'empêche, au menu : retouches de peinture et changement des spy de fourche. Les joints d'abord après achat pour 6,60€ d'une pince à circlips, j'ai pu enlever ces colliers assez facilement. Les joints ont suivi, il suffit de tirer sur le tube comme un bourricot (ça je sais faire) mais c'est dur quand même... Le tube sort donc du fourreau et le joint se trouve libre de coulisser, voici ce qu'on peut voir en bas :


Le tube et son fourreau :

 Seul problème, l'impossibilité de remettre les joints suffisamment bas pour que le circlip(s) reprenne sa place, j'ai eu beau forcer, enfoncer, taper, rien n'y a fait. Il me faut l'avis d'un spécialiste, car je ne voudrais pas esquinter ce joint neuf.
Pour trouver une peinture beige semblable à celle de la moto, il m'a fallu apporter le cuvelage de phare et chercher, j'ai trouvé très approchant...
Les retouches se voient sur le carter le plus abîmé, mais le cuvelage est assez joli :




Un petit point ce soir sur ce qui fait défaut pour attaquer le remontage de la 350 :
- Manque garde boue avant
- Manque joint alternateur (je l'aurai dimanche)
- Joints de fourche à remonter
- Moteur à fignoler en polissage
- Points durs à la colonne de direction (billes à changer)
- Une butée du té inférieur de fourche est cassée (remède à inventer)
- Pneu arrière à changer (je le ferai faire)
- Une batterie à acheter (rien ne presse)
- Vérification du faisceau électrique (j'ai peur qu'il y ait du boulot...)
- Changement de la pédale de frein
- Changement des durites d'essence (fastoche ça)
- Nécessité d'ouvrir le carter de boîte pour vérifier la cause du biiizzzz entendu au départ...

Bref, le remontage n'est pas pour demain !!!

Samedi 9 avril :

Une journée bien peu remplie concernant la moto. Simplement le remontage des joints de fourche. Pour ce faire, j'ai mis les joints neufs en place dans la fourreau, puis les anciens joints par dessus pour servir d'amortisseur. Ensuite, j'ai utilisé  un morceau de baguette d'angle en guise de cale pour pouvoir taper. La baguette d'angle présente l'avantage d'épouser la forme du tube, on peut ainsi les tenir ensemble d'une main.
Pour finir, j'ai bêtement tapé sue la baguette,pas trop fort, avec un marteau.
 Je ne suis pas sûr que ce soit clair...
Voici donc une photo :


Le fourreau est coincé dans l'étau, c'est un peu haut. Evidemment je n'ai pas pu me photographier en train de taper, le lecteur averti et malin comprendra pourquoi...
Ci-dessous le joint en place avec son circlips qui  a pu entrer enfin dans son logement.



Demain  il y a une bourse à Macau (33) j'y vais prendre livraison de mes joints. Finalement, je n'ai pas commandé le cuvelage de phare, le mien, retouché, fera l'affaire.

Dimanche 10 avril :
Deux joints (15€) viennent de rejoindre la grande famille Honda de Lanton :


La bourse de Macau est récente, petite, bien fléchée, bien organisée, c'est une bourse mixte autos/motos. Il y avait une exposition de voitures anciennes avec quelques belles restaurations.
Côté motos anciennes exposées une majorité de françaises dans leur jus ou restaurées. Pas très nombreuses, mais un joli plateau quand même.
Côté exposants une vingtaine environ avec un peu de tout. Le mauvais temps en avait certainement dissuadé quelques uns. Quelques motos entières et beaucoup de pièces. J'ai trouvé une pédale de frein, mais aussi tordue que la mienne... J'ai également connu un marchand ayant nombre de pièces Honda. Très avenant, serviable, des pièces propres, bien emballées, répertoriées, pas chères : très bien !
Il s'agit de "rue de la ferraille" à Moulis (33)


Une vue de la bourse :

Pour d'autres photos, notamment de l'expo, rendez-vous sur la page "bourses".

Lundi 11 avril :

Il a bien fallu se décider à sortir le té de fourche inférieur. En effet, la fourche présentait plusieurs points durs, signe soit de billes ou cuvettes usées, soit de serrage excessif, soit
d'encrassement important.
Au dévissage de la cuvette supérieure,  la fourche devient plus douce, les billes et cuvettes ne sont peut-être pas en cause. Tant mieux, changer les cuvettes est une "galère" et puis je n'en ai pas...
Il va falloir sortir les billes et les récupérer : pas de problème si les billes supérieures tiennent à peu près, celles de l'étage en dessous dégringolent et rebondissent joyeusement dans tous les sens. Pas fou l'artiste, j'ai mis "de quoi" dessous et  les récupère sans peine. Il y en a 37, 18 en haut, 19 en bas.
Les cuvettes sont colmatées d'une graisse épaisse de 40 ans qu'il faut gratter, puis passer à l'essence afin d'avoir une base impeccable. Elles sont en état, pas marquées du tout et les billes une fois nettoyées sont bien rondes comme des billes !
Je profite de ce démontage pour refaire une butée sur le té côté gauche. Dans sa vie, la moto a été forcée et d'un coup sec de guidon, une butée a cédé. Du coup, la direction n'est plus limitée à droite et le guidon entrait en contact avec le réservoir endommageant celui-ci. Un trou de 5 dans le té, un boulon avec un écrou dessous et voilà une merveilleuse butée efficace ! Un léger ponçage et masquage.
Admirez la butée au passage...


Je perçois le lecteur béat d'admiration !
Deux belles couches de peinture satinée (on ne se refuse rien) à 20 minutes d'intervalle :


Gros plan sur la magnifique butée qui semble avoir toujours été là :


J'arrêterai avec la butée, on va penser que je me "crois"...

La journée s'est terminée par une petite transformation du joint de carter d'alternateur (il manquait une forme intérieure), le remontage du carter en question avec son cache tout beau (j'ai oublié la photo).
Enfin, comme chaque soir, je me suis planté devant la moto pour réfléchir. Aujourd'hui, c'était sur le circuit électrique et sur celui-là ya de quoi réfléchir !
Du coup afin d'y voir plus clair, j'ai détortillé le chaterton qu'il y a en abondance pour cacher la misère.
 Et quelle misère mes aïeux !
Rassuré je suis, en effet j'avais peur d'avoir bientôt fini et d'être obligé de remonter, mais que nenni Messire ! Avec ce foutoir de fils et ce bricolage au niveau de la batterie et de ses accessoires, voilà de quoi s'occuper de longues heures sans doute !

Mardi 12 avril :

A midi le sélecteur attendu est arrivé. Il est complet, la tige de renvoi est tordue. Après avoir récupéré la came qui me manquait, j'ai pu enfin reconstituer un beau sélecteur comme neuf.


Le remontage du té de fourche est un peu redouté. Je sais comment m'y prendre, mais ne l'ayant jamais fait j'ai peur d'avoir des billes qui roulent partout... Et bien pas du tout !
Le secret c'est de la graisse, en haut et en bas et les billes sont collées, il n'y a plus qu'à enfiler la colonne, poser la cuvette supérieure et visser la rondelle de blocage. J'avais prévu l'aide de Patricia, mais ca se fait tout seul sans difficulté.

Les billes du bas

 Les billes du haut

 La colonne en place

Il n'y a plus qu'à remonter la fourche...
Ma pédale de frein étant tordue, j'ai récupéré celle d'une 250 :

Il m'a fallu bricoler un axe avec une goupille pour y fixer la tige de frein. Sur l'ancienne, la tige était fixée bien raide avec un boulon, ça ne pouvait pas fonctionner. Il faut un petit axe libre. Je suis parti d'un axe pris dans le moteur de la 125 CM, j'ai dû en percer le bout pour y passer une goupille, ça a été long mais maintenant c'est bien fixé.
Pour finir, j'ai repeint la boîte à outils qui ne me plaisait pas car trop brillante. Il y a longtemps que ça me trottait... Elle est abîmée, mais beaucoup plus agréable à regarder, pour celui qui se plaît à regarder une boîte à outils de 350 Honda évidemment !!!
Malgré ce que l'on pourrait penser, ils sont nombreux...


Et le circuit électrique dans tout ça ? Demain peut-être.
Avant de fermer, un petit coucou à Fofo qui non content d'être l'ami de toujours est aussi un lecteur assidu de ce merveilleux blog. Un message aussi pour lui :
"Pense à préparer ta K75 pour la vendre !"
Si ça intéresse quelqu'un il a une K75 RT à vendre. Très belle, à remettre en route, pas chère...
A vos mails !

Mercredi 13 avril :

Matinée mécanique crade sur les 250. D'abord, j'ai démonté et remonté convenablement les pots de la K4, ils étaient mal (ou pas) emboîtés. Elle ne risque pas rouiller celle-là, graissée comme elle est... Donc gros nettoyage préalable au remontage. Quel bazar à faire, les pots ce sont des adaptables et, comme tous les adaptables ils s'adaptent à moitié, l'autre moitié est laissée à l'imagination de l'adapteur, dix fois il faut recommencer, mais c'est fait.
Ensuite, j'ai changé un des pots de la K3 contre un de la 350 qui lui allait mieux. Ici c'est de l'origine. Il faut virer la béquille latérale qui refuse évidemment de partir et surtout remboîter le nouveau : patience de rigueur ! J'ai ensuite fait un petit tour avec.
Après-midi sur le circuit électrique de la 350. Vérification de chaque fil, de chaque contact, isolation des fils dénudés, repérages, vérification également de chaque connexion. J'ai dû reprendre les câbles de branchement à la batterie, ainsi que le porte fusible en adaptant ceux de la 125. Puis, il a été indispensable de nettoyer les fils. Ils étaient très sales et pour certains couverts de peinture noire. Lors de l'ancienne restauration, le cadre avait été peint abondamment ! Les fils et les cosses avec !
 Chez Honda les branchements sont simples à refaire, il suffit de mettre le fil rouge avec le fil rouge, le vert avec le vert et ainsi de suite. Seulement voilà il y a des fils jaunes rayés de vert, des jaunes rayés d'orange, il y en a qui sont bleu vif, d'autres bleu pâle ou bleu pisseux... Il va de soi que si la couleur disparaît sous la poussière et le cambouis, on multiplie les risques de bourde ! Repatience de rigueur.

Un fil à poil (la photo est floue, c'est voulu il peut y avoir des enfants qui regardent) :


Le même rhabillé, la photo est donc nette (la poussière, c'est du pollen de pin) :


Une partie du faisceau nettoyé :

Demain il me restera à entortiller tout ça dans je ne sais quoi. D'origine c'est une espèce de chaterton fin et long, ce devait être fait à la machine. Moi je vais demander de l'aide à un copain historien spécialiste des momies...

Ci-dessous, pour clore ce chapitre, vous allez découvrir votre serviteur dubitatif ou en pleine réflexion devant ce fatras de fils. Une photographe pirate s'est glissée subrepticement dans l'atelier :


Notez au passage qu'une 350 démontée, ce n'est vraiment pas gros, cela dit je suis aussi sacrément costaud (si je fais petit là, c'est que je suis accroupi !)

Jeudi 14 avril :
Très peu de choses :
 Juste du polissage sur les alus moteur pour un résultat pas terrible. Demain je vais me procurer du belgom alu, peut être que ce sera efficace, dans tous les cas, ce ne pourra qu'être mieux !
Il va falloir re-nettoyer la 350 car elle est couverte de pollen jaune qui colle bien.
En prévision du redémarrage de miss 350, j'ai commandé chez DD moto team des bougies et des rupteurs.
Enfin, demain est un grand jour c'est le 15, donc la sortie de Moto Légende !

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