Alors là les enfants c'est la gloire ! En page 19 de Moto Légende se trouve LA moto, ma 350 dans sa version "viens de l'acheter". Depuis hier, je trouvais que les visites se faisaient nombreuses sur le blog, bigre avec une telle pub...
Un salut motard à tous les lecteurs de Moto Légende, ces gens là ne peuvent être fondamentalement mauvais : je le sais j'en fais partie depuis le n°1.
Un salut motard à tous les lecteurs de Moto Légende, ces gens là ne peuvent être fondamentalement mauvais : je le sais j'en fais partie depuis le n°1.
Va falloir assurer maintenant !
Mais d'abord assurer la 250 k4 pour rouler un peu. En préalable, demain il faudra lui démonter la roue avant pour vérifier le frein qui est très violent. Il doit être sur la ferraille ou alors c'est le tambour du siècle ! Un prototype sans doute, agréé par le syndicat de la gamelle.
Sur la 350, il me restait les ultimes vérifications du faisceau électrique, c'est fait. Transformé en momie, le chemin de fils est maintenant bien isolé et opérationnel. Le refaire passer où il faut, à droite, à gauche, dessus ou dessous, il vaut mieux avoir fait des photos avant...
Où l'on remarque que le faisceau n'est pas photogénique, pas du tout :
Après avoir fait cheminer le faisceau où il se doit, c'est le remontage du frein avant. Les cames portent un poinçon qui permet de les monter convenablement, c'est important pour le réglage :
Ne pas oublier non plus le ressort sous le levier principal :
Pour être sûr de ne rien oublier au remontage, j'ai regroupé la boulonnerie et les "bitoniots" dans des pochettes qui correspondent aux différents éléments. Le problème, c'est qu'étant maladivement ordonné, il m'arrive souvent de ne pas retrouver facilement, tellement c'est bien rangé...
Voici les pochettes (ça fait marrer Patricia)
En attendant, j'ai tout...
Après ça le grand moment, le début du remontage tant attendu. On commence par la fourche :
Les tubes sont "enquillés" dans le té inférieur avec les caches rouges*, leur caoutchouc et les rondelles chromées. Serrés un peu (deux boulons de 12) mais pas trop, car il faudra qu'ils soient à la bonne hauteur. Pour ce faire, le té supérieur sera mis en place et les bouchons de serrage du té feront venir les tubes à la bonne hauteur... En principe. Ne pas oublier de serrer les boulons inférieurs, ni l'huile de fourche avant de fermer. Je n'en ai pas !
* Parfois les caches sont bleus*, la procédure est la même.
* Y en a qui préfèrent*, évidemment les goûts et les couleurs...
* J'en ai même vu des noirs ! Y en a je vous jure !..
Demain direction ma ville natale : Bordeaux la superbe. En effet il me faut de l'huile de fourche, et un pneu arrière. J'irai voir chez Dafy et chez Hight-Tech avec ma roue et je la laisserai. Il y a aussi ce week-end le salon "auto moto rétro", ne le connaissant pas, on va y faire un petit saut. Le soir j'espère avoir des photos de cette manifestation.
Samedi 16 avril :
Ce n'est pas demain qu'elle sera remontée ! Ce soir je n'ai rien en magasin car ayant été (bien) malade toute la matinée je n'ai rien pu faire, en plus, même pas envie !
Dans la soirée, ça allait mieux alors j'ai monté la plaque de la 250 K4, changé ses durites d'essence et démonté la roue pour vérifier le frein avant. Il s'avère que les garnitures sont neuves, leur qualité fait qu'elles attaquent très fort : résultat un freinage d'enfer pour un tambour. Reste à mettre une batterie et roule ma poule ! Demain on verra, ce que j'ai eu peut revenir...
Dimanche 17 avril :
On devait voir, c'est tout vu, aujourd'hui pour la restauration, j'ai juste regardé mon blog et les autres !
J'ai découvert un blog sympa, bien fait qui ressemble au mien, ou plutôt le mien lui ressemble car je suis arrivé après. Le projet est le même, les brosses aussi (!) mais Laurent n'a pu profiter de sa 350 à cause d'un moteur facétieux. Reste une belle histoire et une belle aventure que Laurent reprendra peut-être un jour...
Allez sur son blog, il est vraiment bien :
Bernard mon frère mécano préféré est passé, il me conseille d'ouvrir le moteur avant le remontage pour au moins vérifier le bizzzzzzz qui s'entendait à côté du kick. J'y avais bien pensé, mais manque de courage ou flemme, je ne voulais pas... Le blog de Laurent et sa mésaventure m'ont convaincu de franchir le pas : je vais ouvrir, maintenant faut-il le sortir du cadre ? Au point où j'en suis, pourquoi pas ?
Si vous avez un avis, je suis preneur ! A vos claviers !
Bonne semaine à tous ceux qui bossent "pas par plaisir" aux autres aussi d'ailleurs.
Mardi 19 avril :
Matinée examen médical pour le bonhomme, la moto n'a pas eu cette chance...
L'après midi sur Bordeaux. Parti chercher de l'huile de fourche, je suis revenu sans rien. Je trouve que 20 euros le litre c'est exagéré d'autant que la revue technique préconise de l'huile moteur 10w/40. C'est donc ce que je mettrai, si cela ne va pas, il suffira de la changer ! Il me fallait aussi du "Belgom alu", chez Dafy il n'y en avait plus en rayon et pas un vendeur à l'horizon. Après 10 minutes d'attente au comptoir je me suis barré... Sans rien !
Heureusement j'ai trouvé près de la maison chez "RG motos" un pneu K82, j'y mettrai la préconisation d'origine soit un 350 x 18, je lui porterai ma roue arrière demain. Dans les années 70 on montait des pneus trop gros, c'était valorisant mais les motos tiraient long, alors il fallait changer la couronne.
Demain également j'ouvrirai le carter d'embrayage en essayant de sauver le joint qui semble neuf. La moto n'ayant tourné que 10 minutes avec, peut-être sera t-il récupérable ? Au pire j'en commanderai un chez DD. La 250 K4 roule, elle a besoin d'un réglage de soupapes et d'un alignement de la fourche, mais elle semble bien marcher.
Voici le profil du K82 :
Mercredi 20 avril :
Remonter la fourche, il le faut. D'abord lui mettre de l'huile, pour cela il faut :
- de l'huile
- un petit entonnoir
- un doseur
- des gueilles*
*Rappelons que les gueilles sont les chiffons en Gironde (et même les vêtements).
Pour le doseur j'ai choisi un Stihl car j'avais un Blédina, mais Blédina pour le grand mécano que je suis, ça fait un peu machin, Stihl ça sonne sérieux au moins ! Toutefois il est à noter que si vous avez un doseur Blédina ou Cajoline ça ira aussi...
Le doseur Stihl il est dessous, l'autre c'est un bête doseur ménager. Il faut 200ml par bras de fourche soit deux doseurs de 100ml, mais le lecteur affûté en maths aura calculé !
Pour l'entonnoir, il vaut mieux de l'orange, le rose est beaucoup plus salissant :
Pour les gueilles, je prends du coton, le nylon ça essuie que dalle, mais ça le lecteur habitué le sait...
L'huile j'ai mis de la 10w-40 moteur essence.
C'est pas le tout, mais au lieu de dire des âneries il faut revisser tout ça maintenant. Les écrous du té inférieur doivent être libres, afin que les tubes puissent remonter lorsqu'on visse les boulons du té supérieur. Sur les k1 le support chromé du bloc compteur est pris sous le té supérieur, il faut donc le remettre en même temps. Comme les compteurs étaient dessus, du coup, ça fait déjà presque fini... Presque !
Vu d'en haut, le "tableau de bord" fait course avec un peu (beaucoup ?) d'imagination.
Il ne reste plus qu'à bloquer tout ça, haut et bas, ou plutôt, bas et haut. Normalement les tubes sont à la même hauteur. Je ne pourrai pas mettre la roue car je n'ai toujours pas trouvé de garde boue avant. J'espère en trouver aux coupes Moto-Légende.
Passons au carter d'embrayage. Dix vis BTR pas trop bloquées : un plaisir à défaire. Attention, je dois sauver le joint qui est neuf. Il est à peine collé en deux endroits et vient sans difficulté en passant une lame fine derrière. Pas mal d'huile coule sur la gueille dessous. Le carter est décollé à tout petits coups de maillet, c'est marrant ça vient très facilement : un plaisir vous dis-je !
Le carter pile et face, côté intérieur c'est propre, on voit qu'il a été démonté et remonté proprement :
Côté extérieur, il y a encore du polissage à faire...
Une fois ce carter enlevé, voici ce qui s'offre au regard émerveillé de l'apprenti restaurateur :
De gauche à droite : l'axe de kick et son ressort, la cloche d'embrayage et ses disques et enfin l'épurateut centrifuge.
Là, le lecteur averti se marre car il y a belle lurette qu'il a vu ça lui !..
Là, le lecteur averti se marre car il y a belle lurette qu'il a vu ça lui !..
Notez quand même au passage la gueille coton dessous...
Jeudi 21 avril :
Aujourd'hui c'est la Ste Anselme et à la Ste Anselme tu n'auras pas la flemme, j'ai donc poli mes carters mais la qualité du résultat n'est pas flagrante !
Evidemment un sablage eut été plus efficace, mais là je pourrai dire : c'est môaa !
Ensuite le sauvetage du joint de ce merveilleux carter a été réussi, preuve ci-dessous :
Avec ce sauvetage je sauve aussi une vingtaine d'euros... Ils me serviront à payer les caoutchoucs qui tiennent les caches latéraux de la moto qui valent la bagatelle de 5 euros pièce, comme il en faut 4, ça fait du 2000 euros le kilo !!!
Et dire que chez nous c'est le prix de la truffe, franchement dans l'omelette il vaut mieux avoir de la truffe que du caoutchouc de cache latéral. D'aucuns diront qu'avec des truffes on n'a jamais réussi à clipser des caches, c'est vrai aussi. Il n'empêche, il est des moments où je me demande si les revendeurs ne nous prennent pas pour des truffes...
N'ayant que peu de temps, je suis resté dans la bricole. Après avoir poli les 10 vis du carter, j'ai glissé (merci wd40) le contacteur de point mort dans le trou prévu sur la cocotte droite. Le problème c'est que si ce contacteur est neuf, les fils en ont été coupés et il faudra les rallonger pour les relier au câble de frein avant. La photo n'est pas terrible, ce n'est pas ma faute, il y avait du vent dans l'atelier !
N'ayant que peu de temps, je suis resté dans la bricole. Après avoir poli les 10 vis du carter, j'ai glissé (merci wd40) le contacteur de point mort dans le trou prévu sur la cocotte droite. Le problème c'est que si ce contacteur est neuf, les fils en ont été coupés et il faudra les rallonger pour les relier au câble de frein avant. La photo n'est pas terrible, ce n'est pas ma faute, il y avait du vent dans l'atelier !
Depuis que j'ai commencé cette restauration, régulièrement je feuillette la revue technique. Ce n'est pas mon livre de chevet, mais c'est bien utile, la preuve ? Eh bien j'ai découvert que le contacteur de point mort se trouvait derrière le carter de commande d'embrayage. Curieux tel le lapin de garenne j'ai regardé et devinez ce qu'il y a à la place de mon contacteur : rien. Il faut donc que je trouve un contacteur de point mort, facile, ya qu'à...
En fait le contacteur il y est en haut à gauche tenu par la vis au lilieu, mais il ne contacte rien il n'a pas de fil. Peut-être pourrai-je le sauver ? Il faudra voir sur la 250 qui en a un afin de refaire éventuellement un branchement.
Dans la soirée enfin, j'ai porté ma roue arrière pour la pose d'un K82.
Vendredi 22 avril :
Bernard le docteur en 350 est passé ce matin pour vérifier l'axe de kick et ses environs. Il a trouvé que l'ensemble était bien joli et donnait une impression de très bon état.
Pour la cause du bruit recherchée, si rien de probant n'est apparu, il semble que l'axe de sélecteur ait un jeu longitudinal excessif et que, poussé à fond il touche côté kick. C'est la seule piste visible à ce stade de démontage. Bernard pense qu'on peut limiter le jeu en intercalant une rondelle ou un joint entre le sélecteur et le carter.... A vérifier au remontage.
Remontage qui va pouvoir se faire, maintenant que tout semble clair.
Aujourd'hui j'ai démonté le contacteur de point mort et j'en ai commandé un neuf chez DD moto team.
Voici l'ancien qui a vraiment mauvaise mine et plus de fil. Nous l'avons testé : il ne fonctionne plus.
Dimanche 24 avril :
Dans la soirée, j'ai voulu remonter quelques éléments.
Le neiman en premier, il suffit de l'emboîter dans le bon sens avec sa clé en place. Un tour de clé et le voilà positionné. Il faut revisser le petit cache plastique par dessus et c'est fini !
Le cuvelage de phare ensuite. Les tiges de clignotants servent de boulons. Une fois en place, je m'aperçois que j'ai oublié les rondelles chromées qui plaquent sur les pattes de phare : on redémonte... Une fois remis en place, une tige de cligno est bien de travers. Ce n'est pas elle mais le cuvelage qui est un peu déformé, il va falloir jouer sur les pattes de phare car le cuvelage ne se redressera pas.
Je m'aperçois à cette occasion que la fourche n'est pas en place. Impossible de bloquer les écrous supérieurs. Les joints en caoutchouc qui se trouvent sous le té ne sont pas les bons. Trop larges ils ne permettent pas le blocage.
Il va me falloir en trouver d'autres, les bons. Le remontage de la partie avant s'arrête donc là.
Lundi 25 avril :
Maman disait : "faire et défaire, c'est toujours travailler !"
Alors ce matin, j'ai redémonté le té de fourche et avant lui le phare et les clignos afin de virer ces bêtes caoutchoucs qui proviennent d'une K4. Ils font 49mm de large alors que ceux qu'il me faut doivent faire 43mmm. Ya plus qu'à en chercher des bons...
Le lecteur curieux doit se demander comment je sais tout ça : la dimension des joints par modèle par exemple. C'est tout simple, je suis un génie, un puits de science motocycliste !.. Non, plus prosaïquement j'ai trois modèles différents à la maison : K1, K3, K4, ils représentent les trois évolutions majeures de ces motos, alors il suffit de comparer les pièces, fastoche non ?
Plus exactement il convient de dire j'avais trois modèles... Ce matin la K3 est partie, vendue. Je ne souhaitais plus la garder, toute mignonne qu'elle était, je n'avais pas envie de la restaurer. Si je dois en restaurer une autre, ce sera la K4, mais ce n'est même pas sûr.
Actuellement il y a blocage, car il me manque des pièces importantes en terme de position dans le remontage :
- Contacteur de point mort qui m'empêche de refermer le carter gauche qui, du coup, m'empêche de refermer le carter droit.
- Joints de fourche qui me coincent pour le remontage de la fourche.
- Pneu arrière = pas de roue arrière, donc pas de remontage de la chaîne.
Demain je vais essayer de trouver des joints quelque part sur internet, et remonter (peut-être) des éléments isolés de partie cycle.
Mardi 26 avril :
Cette nuit, je pensais à mes joints !.. Il m'est revenu que les joints de la 125 étaient toujours en ma possession et que plus petits ils iraient peut-être. Au lever j'avais un mail de DD moto team* : pas de joints dispos J'ai donc posé ceux de la 125. Ils s'adaptent mais évidemment pas exactement. Toutefois j'ai pu remonter et serrer la fourche, il faudra se baisser pour voir. Tant pis pour l'état concours. Ces concours qu'on ne fait jamais tout simplement parce que les concours de moto ça n'existe pas ! On devrait plutôt dire "état salon", mais dans une annonce, état salon, ça ferait un peu concon... Passons.
* DD moto team alias André Talichet, cet homme là c'est du sérieux, vous avez la réponse à vos mails dans la foulée, c'est suivi, clair, net et précis. Pas besoin de lui demander 20 fois, s'il a la pièce il donne le prix avec, pas de surprise. J'aime ces gens organisés, ça change des "rappelle moi dans 3 jours je vais regarder" ou "il faut que je vois si j'en ai dans un coin" ou "j'en ai mais je sais pas combien ça vaut". Sans compter tous ceux qui ne répondent jamais...
Pour distraire mon lecteur préféré, voici une très belle photo de joints. Au second plan ceux de K4, au premier plan ceux d'une 125 CM. Compte tenu de l'importance vitale de cette photo pour le restaurateur, j'autorise bien évidemment sa reproduction (à des fins non commerciales m'enfin !)
La fourche étant en place, j'ai posé le cuvelage de phare, passé le bout du faisceau à l'intérieur avec ses 892 fils... J'ai installé aussi les bobines, la centrale de clignotants, l'avertisseur sonore (celui qui sert à corner à l'entrée d'un tunnel, les vieux apprécieront) et le contacteur. Ces quatre éléments sont solidaires du même support, deux boulons longs avec un crochet guide fil et ça tient. L'ensemble est plus mignon au retour qu'au voyage aller, d'ailleurs je ne résiste pas au plaisir du "avant, après" :
AVANT
APRES
En plus de l'avancement des travaux aujourd'hui j'ai eu de bonnes nouvelles.
D'abord un coup de fil de Bruno par rapport à ce blog. Il voulait discuter et m'a trouvé par recoupement avec une annonce du bon coin. Un contact comme ça, cela fait très plaisir. De plus, il m'a donné un tuyau pour polir mes alus mieux qu'ils ne sont. J'ai commencé dans la soirée, résultat demain.
Ensuite un contact avec Bernard (pas mon frère) qui est girondin (donc quelqu'un de bien forcément...) et qui restaure plusieurs modèles de 350. Bernard m'a appris que j'étais dans LVM. Je n'ai pas encore vu le dernier LVM, mais quelle gloire ! Comme j'ai dit à Bernard : je vais pouvoir donner des concerts... Avoir quelqu'un pas loin qui fait la même chose et qui peut donc dépanner ou être dépanné, c'est intéressant.
Je suis aussi en contact régulier avec un autre Bernard en Isère qui se met en quatre pour essayer de me dépanner quand il peut... C'est la magie de l'internet intelligent !
Mercredi 27 avril :
Comme prévu j'ai testé pour vous (et un peu pour moi) la méthode de Bruno pour polir les carters. Ils ont beaucoup de rayures profondes, de marques de tournevis qui dérapent, de coups divers et variés qui ne partiront pas.
D'abord, prendre une brosse nylon rouge et brosser avec la perceuse tout en sachant que ça va rayer un max. Cela permettra d'ôter les traces noires incrustées et autres résidus de vernis. Ma brosse rouge est trop gentille sans doute, elle n'enlève rien. J'attaque donc à la brosse métal, ça va beaucoup mieux, ça raye aussi, mais au point où ils en sont...
Une fois brossé, passer au papier 600 et, éventuellement jusqu'à 1000. Fana de la laine d'acier, je gratte avec de la moyenne qui est bien abrasive, puis avec du papier 600 qui atténue bien les rayures.
Pour finir, c'est "Belgom alu" en deux, voire trois passes pour faire briller. Je fignole enfin avec de la laine d'acier très fine qui donne un joli brillant. Le résultat me satisfait, même si je n'ai pas le même aspect miroir que Bruno. Les siens sont vraiment exceptionnels...
Dans la foulée, j'ai également poli tout ce que je pouvais sur le moteur en place, et ma foi, il est fort présentable ! Après ? Et bien il était tard, j'en avais ras le bol, alors je me suis servi un apéro...
Vendredi 29 avril :
Il m'a simplement été possible de récupérer ma roue arrière et son pneu neuf. Il s'agit d'un Dunlop K82 de 3,50 x 18 ce qui est la monte préconisée d'origine. Il s'avère que c'est parfait tant du point de vue taille qu'esthétique. Les ingénieurs japonais ont dû suffisamment réfléchir et calculer pour qu'il ne soit pas nécessaire de changer quoi que ce soit...
Ce pneu m'a coûté 88€ monté, le mécano ayant pu récupérer la chambre.
Hier je n'ai pu travailler à la moto car j'ai aidé une mienne cousine à vider un garage. J'ai récupéré deux casques à cette occasion. Un vieux jet "St Christophe" fabriqué dans les 70's à Mussidan en Dordogne à deux pas d'ici et un casque beaucoup plus ancien fabriqué je ne sais où mais en France. Si le jet peut aller en déco sur une cb 350, l'autre par contre ne fera pas le même usage, jugez plutôt :
Il s'agit d'un casque de poilu de la grande guerre celle de 14/18, celui du grand père de mon cousin.
Pour le jet confortable à l'époque, on peut imaginer la vie joyeuse de celui qui le portait lors de ses virées moto.
Le second évidemment beaucoup moins confortable a servi à des virées inter-tranchées et on peut imaginer la souffrance vécue là-dessous... Pour rien.
Une pensée émue et reconnaissante pour nos poilus tous disparus aujourd'hui.
Revenons à la moto ! Demain j'espère recevoir les pièces de chez DD moto team et dimanche pouvoir remonter le partie arrière. En attendant de trouver un garde-boue de k1, je vais remonter celui de k2 qui était dessus. Le plus ennuyeux c'est de ne pas avoir de garde-boue avant et il n'en passe PAS UN dans les annonces !