15 mars 2011

Du 1er au 14 mars Quand on s'arrête, rien ne se fait, étonnant non ?



Mon nouveau site :







Mardi 1er mars : C'est reparti. Encore un peu de démontage sur la 125 pour dégager et un peu de préparation sur la 350 pour faire bonne mesure. Les fourreaux de fourche d'abord. Polissage des cerclages de catadioptre, polish sur la peinture qui est en bel état, remplacement des rondelles et écrous intérieurs (par du Honda siou plaît) et recherche de boulons chromés qui obtureront les trous inutiles (j'en ai sur la 125). En effet, ces fourreaux de K2 ou K3 ne sont pas les bons. Ceux de K1 n'ont que le perçage de fixation du cuvelage de phare, les clignotants étant pris dessus.
J'ai décidé de conserver ces pièces tant que j'ai ce réservoir hybride (K2 transformé en K1). Il n'est pas question de faire peindre à grand frais des pièces inadaptées au modèle, même si elles sont en état. De quelle manière vais-je  trouver les bonnes ? Mystère, à part trouver une épave je ne vois pas trop. Facile, les épaves de K1 sont très courantes, chacun sait qu'il y en a partout et pas chères en plus !!!

Les caches fin prêts :


Je pense les remonter avec les tiges de clignotants dans le phare comme la K1.
Les petites taches blanches sont sur la photo pas sur les pièces. C'est l'appareil d'Alice qui fait ça, elle me l'a refilé, je la soupçonne de vouloir s'en débarrasser. Je ne lui en veux pas, d'abord parce que c'est ma fille adorée et ensuite parce que c'est une, sinon LA plus fidèle lectrice. Et j'ai pas intérêt à faire de fautes !
Bref. Le réservoir ensuite retient toute mes attentions. Le robinet d'essence est nettoyé, je ne le démonte pas car il fonctionne correctement et  le fond de cuve est propre. Ce métal est terne, même propre il fait la gueule ! Les grippe genoux ont été nettoyés, ils sont couverts de colle sèche au verso, elle y reste car elle semble s'y trouver bien... Plus sérieusement il y a tellement de parties en creux et en relief qu'il y aurait des heures fastidieuses à passer en nettoyage inutile. Ma bonne volonté a des limites.
La peinture du réservoir est par endroits écaillée, l'oxydation s'y est mise un peu, de plus c'est du (bon) travail d'amateur, de près, on voit des traces de masticages divers et variés. Les petits logos Honda sont jolis et leur nettoyage ne prend pas longtemps, le bouchon a des rayures  dues sans doute à une éponge grattante bien appuyée : quelle idée !





J'ai même poli les minuscules vis des logos.



Pour finir, un peu de gaine pour isoler les fils du plateau d'allumage. Le plateau je ne l'ai plus d'ailleurs, il m'en faut un neuf. Lors de mes recherches, j'ai trouvé un sélecteur 45 € port compris, je trouve un peu cher, mais c'est rare, je vais poser la question sur le forum de l'amicale Honda.

La photo est floue, ce n'est pas moi, c'est l'appareil d'Alice ! C'est du beau travail par contre et ça c'est moi...


Depuis que la présentation a changé, les articles précédents sont à la suite, c'est ennuyeux ça. Ce qui est dessous a été écrit avant, c'est gland, va falloir trouver un truc.

Mercredi 2 mars : peu de choses de faites car il m'a fallu finir la vidange et le démontage de la 125 afin de dégager les restes. Le bas moteur n'est qu'un bloc de rouille. A cette occasion, j'ai encore récupéré de la boulonnerie, des caoutchoucs et une longue tresse de masse. J'en ai profité aussi pour trier et ranger toutes les bricoles utiles.
Demain visite à la décharge pour amener ce qu'il reste c'est à dire ça :


Pour la 350, j'ai quand même repeint le couvercle de l'avertisseur et à la bombe ! On verra le résultat demain, ça semble convenable. Je me suis rendu compte qu'il n'y avait pas de contacteur de stop sur le frein avant, il va falloir en trouver un.

Vendredi 4 mars : Aujourd'hui sous un soleil printannier, j'ai travaillé à l'agrandissement d'un abri voiture, la cause est noble, cela me permettra d'y stocker les motos. Bernard est venu muni de ses démonte pneus et comme j'avais décollé lesdits pneus des jantes, il a pu sortir celui de la 350. Je pensais mettre celui de la 125 (325 x 18 en K82) à l'arrière de la 350, mais il sera trop petit, pour l'avant il sera trop grand, donc il va partir à la vente. Avant de poser le pneu ligné, il faut désoxyder la jante et la préparer. Le cerclage en caoutchouc du fond de jante est fichu il faut le changer. La chambre à air aussi. Demain donc direction Bordeaux pour acheter ces pièces, ça va me fournir un alibi pour courir les magasins moto : j'adore ça !

AVANT : la jante est très oxydée sous le talon du pneu.


 
La chambre ne fuit pas, mais vu l'état de la valve, cela na devrait pas tarder. Pas de risque donc on mettra du neuf.


  PENDANT : ponçage au papier, laine d'acier grosse et finition à la tetite brosse rotative, c'est long mais ça part bien.


En guise de finition un coup de frameto.


Alice est venue m'aider du moins je croyais, tu parles ! Elle avait  des éléments à refixer sur sa guitare, elle la secoue tellement que, telle une bécane anglaise, la pauvre se déglingue... J'exagère. Alice est guitariste dans un excellent groupe de rock que je ne saurais trop conseiller aux amis motards (et aux autres).
Il s'agit du groupe AWENN allez donc visiter leur myspace (une réalisation d'Alice, elle est douée cette fille)


Comment s'occuper de sa gratte à côté d'un vieux pneu :


Le travail sur une jante est bien ingrat, alors, en dessert, je me suis  offert une fantaisie sympa : "le rougissage" du marquage des cocottes, comme à l'origine, c'est mignon comme tout !



C'est une réalisation plaisante à faire et ça change du cambouis et de la rouille, d'autant qu'avec la 125 ces temps-ci j'en ai mangé suffisamment...

 Samedi 5 mars : Pas de virée sur Bordeaux donc pas de chambre ni d'ampoules rien ! Snif...
Un peu de travail sur la 250 pour resserrer un carter fuyard, fixer la plaque et essayer de faire clignoter ce p..... de cligno droit qui refuse de fonctionner et qui ne clignote d'ailleurs toujours pas. Il va me falloir ressortir le réservoir car c'est depuis son démontage que ça ne marche plus.
Ensuite, après dérouillage j'ai fait des raccords de peinture sur le réservoir avec un "stylo" rouge de peinture Opel qui est exactement la même. Il faudra voir de loin après lustrage, mais dans l'immédiat le résultat est satisfaisant.

ça c'est avant :



ça c'est après :



La selle avait besoin d'une rénovation de la mousse dessous, en effet si celle-ci n'est ni abîmée ni avachie, elle avait pris de la peinture, ce qui faisait sale, et par endroit il en manquait au niveau des lumières de décompression ! Les lumières de décompression, ce sont les couillons de trous qui permettent à l'air de se barrer quand on pose son c... sur la selle. J'aime bien parfois faire le malin avec des pseudos termes techniques, ça fait mec qui sait...
En gros donc j'ai bourré les trous avec de la mousse propre !



 C'est beaucoup plus joli en vrai, il n'y a pas ces points blancs, toujours l'appareil d'Alice...

Jeudi 10 mars : Alice m'a dit de reprendre le blog pour mes "fidèles lecteurs", n'ayant rien fait ou presque sur la moto, je suis un peu gêné...

J'ai repeint le klaxon :


Et passé le moyeu au polytrol pour protéger l'alu :


Ah si, j'ai aussi monté cette merveille pour stocker les motos :



Une fois fermée, voilà une belle surface pour le stockage, le démontage et le rangement des pièces. Oui mais pendant ce temps la restauration n'avance pas, d'autant que j'ai ouvert le moteur de la 125 car on m'a demandé la culasse.
Une bonne chose également, une 250 complète apparemment en très bon état mais à redémarrer. Elle va me servir de banque de pièces, mais avant, il me faut aller la chercher dans le Lot : 500 km aller retour dimanche. Dans la foulée je cherche aussi un porte-moto, car la transformation de ma remorque plateau coûterait aussi cher qu'un petit morte-moto complet, à voir donc...
Samedi 12 mars : Aujourd'hui emballage de pièces 125 pour l'expédition, il ne me reste plus grand chose en petites pièces, le moteur s'en va aussi en petits morceaux, c'est fou le nombre de gens qui cherchent pour cette machine, elle est payée... largement. Demain direction le Lot afin de récupérer la 250, je n'ai pas trouvé de remorque, Bernard m'a passé la sienne, il doit flotter affreusement !
La semaine prochaine, il me faut fermer ce que j'ai construit pour stocker les motos, mais il faut aussi reprendre le travail sur la 350.
Je suis heureux car LVM a passé une photo de Bernard en 1971 dans son atelier, il était content de se voir,  il avait 32 ans et le cheveu noir...

à demain pour les photos de la 250.

Dimanche 13 mars : 500 km aller retour dans une région superbe : la Dordogne et le Lot.
 Grâce à la remorque de Bernard et ses roues de 8 pouces dont on dit tant de mal. Comme elle ne fonctionne pas, pour 600 euros la 250 de 1972 est à moi. En bon état général mais quelques éléments non d'origine : pédale de frein et sélecteur refabriqués, repose-pieds arrières adaptés, cellule redresseuse adaptable, guidon très large, silencieux d'échappement "sito". Garde boue avant non origine, mais qui va très bien. Peinture refaite, bien peinte mais ce vert, nom d'un chien qu'il est vert !
Si  le moteur n'est pas bloqué, elle a été arrêtée il y a 8 ans. Il n'y a aucune raison qu'elle ne démarre pas avec une batterie... Soyons optimiste !
Dans les nombreux points positifs, elle a trois clés, sa carte grise, les éléments sont à 95% en bon, voire très bon état comme par exemple le garde boue arrière ou les carters moteurs repeints et vernis, les deux pneus neufs, le "méchant" frein avant, tout l'éclairage etc.


 Du coup pour mes 250 / 350, j'ai pèle-mêle : sélecteur, kick, garde boue avant (et arrière tellement il est beau) 2 pneus, clignotants comme neufs, sangle batterie, neiman,  deux rétros très beaux, les carters moteur et celui d'embrayage avec sa commande, le plateau d'allumage, la centrale de clignotants plus de nombreux caoutchoucs et supports divers !
Cette opération me paraît intéressante, d'autant que je pourrai revendre les pièces en double et ainsi alléger la facture concernant la 350 pour laquelle il me faudra trouver un garde boue arrière k1 avec son feu rond, des clignotants à culot court et un vrai réservoir de k1 si je veux la remettre en configuration d'origine.
Demain lundi, il me tardera de voir tout ça de près, mais je dois aussi fermer mon abri pour loger tout ce petit monde !
Lundi 14 mars : J'ai voulu démarrer les 250, la batterie de la dernière est irrécupérable : plus une goutte d'eau dedans ! Voulant mettre la neuve qui est sur la k3, elle était à plat, rien, la k3 n'a jamais voulu démarrer au kick... Les dieux du démarrage regardaient sans doute vers le Japon aujourd'hui, on les comprend c'est sûr qu'ils seront plus utiles là-bas...
Les motos ne répondant pas, du coup j'ai avancé mon abri  :

Elles seront bien les merveilles là-dedans.

01 mars 2011

du 17 au 31 mars Le travail reprend enfin



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Jeudi 17 mars : ça y est l'abri est terminé, fermé avec porte, plancher et étagères. Demain les motos vont y prendre place et le matériel avec. Il me sera possible de stocker et ranger sans déranger personne. Avant de fermer ce soir préparation de deux très beaux rétros pris sur la 250 bien verte :


Nettoyage et débouchage de deux graisseurs de bras oscillant, j'essaierai de les polir à temps perdu, mais c'est bien petit ces machins !



Pour finir la journée, j'ai mis en recharge une batterie. A ce propos, souvent j'ai pu lire dans les revues spécialisées que les chargeurs auto ne convenaient pas. Je n'y croyais pas, et bien j'avais tort ! En effet, ma batterie neuve je l'ai bousillée : chargée trop fort, elle a bouilli et maintenant ne tient plus la charge... J'ai donc "investi" dans un chargeur spécial moto payé 19,90 euros chez feu vert. Il peut même rester branché pour tenir une charge d'entretien. Pour ce prix là, j'aurais pu sauver ma batterie, c'est gland !


Je ne donnerai pas l'adresse à cause des bandits de grands chemins, mais voici ma cachette à motos :



Demain, elle sera remplie !

Vendredi 18 mars : Les pièces ont commencé à changer de local. Dans mon nouvel abri, j'ai installé des étagères partout afin de stocker les morceaux restaurés, les pièces en attente et celles en passe d'être vendues. Il y a des boîtes partout et des petites étiquettes. Enfin ma maladie du rangement trouve à s'exprimer sans embêter personne !
Une fois transvasé ce qui pouvait l'être, j'ai démarré la nouvelle 250.
Précautions d'usage, en suivant les conseils de Moto Légende, c'est à dire :
- Démontage des bougies et giclée d'huile dans les cylindres.
- Quelques coups de kick tranquilles pour faire bouger tout ça sans trop de risques.
- Vérification de l'étincelle bougie par bougie.
- Mise en essence, là j'ai ouvert les cuves de carbu pour laisser un peu couler.
- Une bonne batterie.
Starter un ou deux coups de kick et brot...brot...brot ça marche !
Après 8 ans d'arrêt, elle avait dû être bien préparée au sommeil pour repartir comme ça. Essai routier donc et tout va bien, les vitesses montent et descendent, elle freine (trop devant, ce doit être sur la ferraille), toute l'électricité fonctionne, les témoins avec. Seul hic, le guidon semble tordu, pour Bernard la vedette du dernier LVM il suffit de désserrer la fourche pour la raligner.
 Cela étant fait, il reste un peu de temps pour la 350. Au menu, polissage de l'axe de roue avant et préparation des carters latéraux.



Ce carter est joli, l'autre a des éclats de peinture, il me faut trouver du crème en stylo de retouche, il y en a un chez Alfa-Roméo qui ressemble. Les sigles Honda sont sur fond bleu, j'hésite à les peindre en rouge, car si la moto doit être repeinte en entier, je pense la faire en bleu. Ce bleu assez me plaît bien et puis il n'est pas très courant. 
Bernard m'a porté une boîte de joints toriques venant de son reste de pièces du magasin. Parmi eux une paire de joints spy de fourche portant encore leur étiquette.

 Demain samedi nous allons avec bernard à la bourse de Toulouse qui, selon LVM est l'une des 3 plus importantes de France et, selon eux même avec de la méthode on ne peut tout voir... Bernard avait la flemme, c'est vrai que ça fait 300 bornes aller, mais j'ai réussi à le décider.

Samedi 19 mars : On vient de rentrer, 600 bornes aller retour et presque 5 heures de marche dans les allées... Intéressante cette bourse, très facile d'accès, facile pour se garer, accessible, large, beaucoup d'exposants, beaucoup de motos à vendre, de nombreuses restaurations et dans l'ensemble un gros point positif pour moi : de nombreuses restaurations sont perfectibles dans les petits détails, dans certains de ces détails qui me "pourrissent" la vie lors de ma restauration. Donc à partir de demain je serai plus philosophe dans ma façon de voir les choses !
De toutes les pièces que j'espérais trouver, bof ! J'ai ramené un sélecteur neuf jamais monté mais sans le renvoi ni le caoutchouc pour 10€. Aussitôt après un autre sélecteur avec le renvoi mais sans la partie cannelée, en bel état pour 5€. Deux joints toriques pour les boulons/bouchons de fourche pour 60c et une gaine thermorétractable de gros diamètre pour 3€. Je n'ai pas trouvé de garde boue avant de k1, 2 ou 3, des k4 oui mais pas le mien. Un garde boue arrière à feu rond mais coupé en bas, l'imbécile (pas celui qui l'a coupé, mais le garde boue de s'être laissé faire !). Pas de clignos à culot court, pas de plateau à billes d'embrayage, pas de sigle 250.
C'était quand même une belle journée avec Bernard  à traîner dans les motos !!!!!!!!!!!!!!!!

Voici mes achats :


Dimanche 20 mars : N'ayant travaillé que sur la 250, ce n'est pas une grande journée, en effet j'ai dû passer deux bonnes heures à essayer de faire clignoter le cligno avant droit : IMPOSSIBLE ! J'ai démonté le réservoir pour  changer la centrale, essayer tous les branchements possibles : RIEN !
ça m'énerve...
Par contre, elle a très bien démarré et j'ai trouvé semble t-il la fuite d'huile.

Mardi 22 mars :  Avancé, le travail a avancé ! Tout d'abord, Bernard m'a fait passer de nombreux joints moteurs parmi lesquels des joints de 350 et puis il avait encore de petites pièces (des restes de son magasin) : un contacteur de stop avant, 2 caoutchoucs de bout de levier, un caoutchouc de sélecteur et des coince câbles de cadre.



Il a fallu ensuite déplacer la 350 dans le nouveau local afin de libérer le garage. D'abord monter le pneu ligné devant afin de remettre la roue. La chambre et le fond de jante étant fatigués, ils sont remplacés par des neufs achetés (12€) près de chez moi à Biganos, chez RG motos un motociste bien sympa.

La jante étant nue et prête, le montage n'a pas été bien compliqué. Ce pneu a belle allure, pour les qualités routières, on verra bien...


Puis j'ai récupéré un neiman sur la 250, un peu de préparation et :



La 350 est maintenant au fond de l'atelier, le démontage peut continuer. Aujourd'hui préparation du contacteur, de la centrale clignotants avec son support et du bloc bobines HT et condensateur. Sur ce bloc il y a du travail. Le contacteur est démonté, nettoyé, poli à la brosse métallique, poncé et peint en noir à la bombe. Il s'avère que, malgré ce que je croyais,  je ne m'en sors pas mal du tout avec ma bombe à peinture la preuve :



Voici les bricoles polies et passées au brillanteur. La centrale clignotants reçoit un nouveau support caoutchouc récupéré.


Le gros morceau maintenant, le bloc bobines il est minable, gras, sale, très oxydé.


                       Après deux heures de soins (j'ai dû aussi remplacer les surgaines d'antiparasites). Le tout a bien meilleure allure :


Et le bloc complet remonté :



Il reste du travail de nettoyage et de polissage à faire :


C'est décidé, le moteur ne sera pas sorti du cadre. Je le polirai sur place, à cela plusieurs raisons. La première, il faudrait sortir les coudes d'échappement, or il y en a un dont le goujon semble tourner dans la culasse, donc pas de risque à prendre pour un simple nettoyage. La seconde c'est le poids de l'ensemble, la troisième c'est l'accessibilité qui est acceptable maintenant. Je dois pouvoir travailler plus à l'aise.
Je ne sortirai que les carburateurs qui sont très sales d'aspect, la chaîne, la roue arrière qui a besoin d'un pneu neuf et peut être de garnitures, si besoin, j'en ai des neuves. Prochaine étape GRAND nettoyage du moteur, du cadre et de la partie arrière.

Les motos sont dans leur nouvel abri, celle de gauche c'est la même qu'à droite, c'est marrant comme elle paraît plus grosse à cause de ses pneus surdimensionnés. La 350 est au fond, on dirait une sauterelle la pauvre !..


 Une anecdote pour finir. Hier sur le bon coin, je vois une annonce de vente d'une 350 de 1969 comme la mienne mais bleue (hors de prix d'ailleurs). Elle est bleue donc, mais ses sigles latéraux sont sur fond rouge (ce qui n'est pas normal). La mienne est rouge mais mes sigles sont bleus (ce qui n'est pas normal non plus). Dans mon infinie naïveté, j'envoie un mail très poli, très diplomate au gars lui demandant si un échange de sigles l'intéresserait...

Réponse ce soir,
telle quelle, orthographe et points d'exclamation compris...

desoler mais c' et non !!!

Le mec il a dû avoir peur que je lui pique ses sigles sans doute ! Ya des glands ma pov dame...

Bien heureusement, cette restauration et ce blog me permettent d'avoir des contacts avec des gens sympas. J'aimerais présenter la 250 de Loïc qui suit les opérations de près depuis la Suisse.
Loïc connait et apprécie la Gironde, voilà quelqu'un de bien !!!

Sa 250, c'est exactement  celle que j'aurais dû avoir en 71 une rare "K0"



Il part avec une moto complète et d'origine. Certains éléments sont moins bons que les miens, d'autres sont meilleurs, en fin de compte le travail sera identique, et le résultat magnifique à n'en pas douter !
Dans tous les cas, je lui envie son réservoir, c'est un vrai le sien...



Et puis son garde boue avant, il en a un lui au moins !
Voilà de quoi occuper Loïc dans sa cour...

Mercredi 23 mars : Eh bien on a fait "du chemin" la moto et moi ce jour. En premier, j'ai démonté la chaîne, je l'ai mise à tremper dans l'essence pour la dégraisser, car elle était dans un état ! Puis démontage des coudes d'échappement. Un goujon de celui de gauche avait des vélléités de foirage, c'était une inquiétude car cela voulait dire déculassage et gros souci, mais il est venu convenablement car je l'ai pris avec douceur et sens du commun ! Donc démontage des coudes, désincrustation de la saleté, désoxydation et produit miracle pour le chrome, c'est beau comme tout :


Sans les coudes on y voit plus clair, de plus le dessous de la moto est accessible. En conséquence, je vais faire le grand dégraissage. D'abord vidange du moteur, l'huile qui coule ressemble à de la flotte marron, il est vrai qu'elle a plus de 10 ans, il était temps... Ensuite tout se fait en finesse : de la terre battue, des cartons, un grand bac d'essence, un pinceau bien rigide, une brosse à dents et il suffit de détremper et de frotter. Je sais ce n'est pas très écolo, mais c'est diablement efficace ! Il faut essuyer au fur et à mesure, donc prévoir de nombreux chiffons. Une fois terminée (une heure et demie) elle a meilleure mine. Je peux ainsi voir les raccords de peinture à faire et ils sont nombreux. Des raccords suffiront, nul besoin d'une peinture complète, en effet le cadre a déjà été repeint et il garde bonne mine, il ne faut pas oublier non plus qu'un cadre ça s'habille et qu'une fois tout le barda à sa place, une grande partie de l'ossature sera invisible.




Les carburateurs ont besoin de soins eux aussi. J'hésite un peu c'est fastidieux... Allez c'est parti ! J'y passerai trois heures et demie. Le démontage ne pose aucun problème, deux colliers à défaire, la tige de liaison du starter ne tient que par un boulon, il suffit ensuite de les déboîter des pipes de la culasse. Le câble d'accélérateur devient alors facile à ôter. Les pipes sont plus ennuyeuses à enlever car les vis sont bloquées. Ce sont des cruxiformes, le tournevis dérape, alors il me faut les débloquer à la pince multiprise, c'est Bernard qui m'avait montré ça va drôlement bien !

Avant nettoyage :


Les carbus sur l'établi, nettoyage au white spirit, essuyage, grattage (je n'ai encore pas gagné) puis polissage au petit outil avec sa brosse métallique afin d'accéder aux recoins. C'est fou le nombre de recoins au cm² sur un carbu ! Une fois polis, je les passe au produit miracle, rinçage et lustrage.

Le coup avant après pour comparer :


Et les voilà finis ouf !.. Pas fâché, c'est vraiment long. Mais ça en vaut la peine et puis les carbus sont une pièce maîtresse du moteur.



Alice a créé cette vidéo ce soir, elle résume bien ce qui se passe ici en ce moment, évidemment on ne voit ni n'entend encore beaucoup la 350, mais elle craquera en direct bientôt !

La musique accompagnant la vidéo a été composée par le groupe "AWENN" avec Alice à la guitare, Marie à la basse et Léo à la batterie.
Merci à Alice aussi pour ses précieux conseils concernant ce blog.


Jeudi 24 mars : Une journée un peu ingrate, du nettoyage rien que du nettoyage et du difficile ! Ce matin, j'ai commencé par un lessivage du moteur avec de la cendre. En effet, la cendre décape bien en principe... Dire que c'est une grande réussite serait exagéré, mais il me semble que outre la poussière,  la couche superficielle d'oxydation est partie, il n'y a plus ces traces blanchâtres qui ressemblent à du sel. Bon rinçage, séchage et dans l'après-midi début du décapage. Brosse métallique pour les aillettes, laine d'acier pour les carters, frotte, frotte, brique, brique quel boulot fastidieux ! Je comprends pourquoi beaucoup font sabler leurs carters. Pour moi ce n'est pas dans l'esprit de cette restauration et je sortirai du budget. Après plus de deux heures d'efforts ça se voit, mais il reste à faire !


Comme j'en ai eu marre ce soir et que le démarreur m'enpêchait d'accéder facilement devant, j'ai voulu le démonter, mais il faut ouvrir le carter d'alternateur pour désacoupler le réducteur. On verra demain, en attendant, je l'ai ouvert pour voir l'état des charbons, j'ai pu constater qu'ils sont charbonneux, très charbonneux :



Le corps du démarreur est peint en noir, la peinture s'en va, il faudra soit le décaper, soit le changer, mais dans tous les cas il est nécessaire de l'enlever. les traces blanches sur le cadre, c'est de la cendre.

Vendredi 25 mars : Malgré deux bonnes heures passées, rien ne se voit ! J'ai continué le polissage et le décapage à la brosse métal sur les ailettes. Cela sera un travail de longue haleine et j'ai bien peur que le résultat ne soit pas miraculeux, car même en ponçant, en frottant, en polishant, ça brille certes mais des traces noires restent incrustées, les défauts sont nombreux. Il faudra voir un ensemble fini et garni.
Pour changer un peu, voulant ensuite sortir le démarreur complet, j'ai vérifié la revue technique qui spécifie : "sortir le démarreur sans le réducteur est facile, il suffit..." Donc j'ai fait ça, le démarreur est sorti à droite comme indiqué, mais là, bruit de chute et le réducteur a disparu dans le carter d'alternateur. Avec beaucoup de chance, il sera resté suspendu dans la chaîne et je pourrai peut être le récupérer, sinon il va  falloir ouvrir ce carter, récupérer l'artiste au fond et remonter. Changer le joint aussi. Ce n'était pas prévu et comme on dit à Bordeaux : ça daille !
Un point positif (il faut toujours s'attacher à en trouver un) j'ai pu nettoyer derrière le démarreur. Je vais pouvoir également le poncer, le repeindre en gris et vérifier les charbons. Finalement tout va bien ! Un seul hic, je n'ai aucune idée de la tronche que doivent avoir des charbons guillerets...
Pas de photo aujourd'hui, grand soleil mais page grise...

Alice et moi sommes contents car la vidéo a été beaucoup regardée et semble t-il appréciée !
Loïc "a tiré" le premier en nous félicitant et par Youtube, deux anglais on laissé des messages à Alice...
Merci à tous pour vos encouragements.

Samedi 26 mars : Le ponçage du démarreur est une étape obligée car il est très oxydé et à moitié peint en noir. Il sera repeint ensuite.


La peinture à la bombe est une référence de gris platine de chez Renault, cela ne jurera pas avec le gris du moteur, c'est même bien adapté. J'ai poli les goujons et boulons de fixation.


Cela étant fait, on continue le démontage de la partie arrière. Il y a beaucoup de nettoyage à réaliser, un changement de pneu et du polissage sur les chromes, l'alu, la visserie. Il y aura également quelques écrous et bricoles à changer. Sur la roue le boulot est important...


Désoxyder, polir les chromes, ça j'aime bien, c'est valorisant...


La journée se termine avec le changement de caoutchouc du sélecteur car Bernard m'en a porté un neuf, je l'ai donc mis sur le sélecteur neuf.
En fin d'après-midi, je suis allé un tour avec les 250 pour comparer. La k3 n'a aucun bruit mécanique, mais ratatouille vers 5000 tr et elle pisse l'huile par la prise de compte tours, trop !
 La k4 marche beaucoup mieux, plus puissante, régulière, elle est aussi beaucoup plus bruyante (moteur), il faudrait voir avec un bon réglage de soupapes. Quant à ses pots sito, ils font un bruit de grand prix.

Dimanche 27 mars : Travailler un dimanche ça ne se fait pas mais je l'ai fait. D'abord évacuer mon abri moto qui a pris l'eau cette nuit, il a beaucoup pris l'eau, vraiment... Ensuite j'ai préparé les petits éléments de roue arrière : tendeurs, écrous, rondelles, axes, ainsi que la poignée de béquillage bien oxydée. Comme toujours laine d'acier après dégraissage, polisseuse et produit miracle. Ce n'est pas comme neuf mais cela a une jolie patine de 42 ans :


Les amortisseurs s'approchent, ils ont de nombreuses marques de rouille sur les ressorts, leur tête est à repeindre. Une fois de plus la laine d'acier va faire des miracles sur le chrome. Les spirales sont aisées à désoxyder, il suffit de tourner l'amortisseur sur lui même en tenant la laine. Puis ponçage des têtes dont la peinture noire s'écaille et laisse apparaître de la rouille dessous. Afin de réaliser un travail net, je sors les bagues en caoutchouc de leur cage (assez facilement d'ailleurs). Ensuite masquage de la partie chromée avant peinture.

Le lecteur attentif notera que j'ai gâté l'amortisseur de droite pour l'emballage...


Après peinture voilà les bêtes avec leurs caoutchouca nettoyés :
Je suis assez content de môôa, je vais peut être donner des cours de peinture à la bombe...
Demain, je démoule !

Avant de boucler l'atelier, tous les soirs je polis quelques petites pièces, ça ne prend pas trop de temps et ça avance le travail. Ce soir ce sont les écrous borgnes d'amortisseurs, leurs rondelles chromées et l'axe de roue arrière. Les écrous borgnes on les appelle comme ça parce qu'ils n'y voient que d'un oeil, du moins je suppose, je ne vois pas pourquoi autrement. C'est ridicule comme nom mais on n'y peut rien c'est l'académie de la mécanique qui a choisi sans doute !


Le lecteur attentif (toujours lui) notera (ce coup-ci à gauche sur la photo) que les deux écrous borgnes sont côte à côte. C'est voulu ! En effet à deux, ça leur fait une vue normale...

Lundi 28 mars : Tout d'abord, j'ai déshabillé les amortisseurs et essayé de remettre en place leurs caoutchoucs, ce n'est pas facile... En plus la peinture d'hier m'a paru "légère", j'ai donc remasqué et repeint le tout. Puis, démontage des éléments arrières : la pédale de frein et sa tige, le tirant de blocage de moyeu et le flasque de frein. L'intérieur du frein est poussiéreux, encrassé, les garnitures sont à mi-usure. Le revêtement de surface alu n'est pas trop vilain.

Avant/Après, j'aime bien







Une restauration c'est également un ensemble de petites choses à nettoyer, polir, faire briller :



La gaine des fils du contacteur de stop arrière était fichue, il a fallu la remplacer.

Ce tirant était quant à lui bien oxydé :


Il a changé...


Enfin pendant une bonne heure, j'ai fignolé le nettoyage du cadre, poncé les parties oxydées (peu nombreuses) afin de pouvoir le retoucher en peinture demain. Il y a beaucoup d'impacts, mais cela devrait aller bien, le problème vient plutôt du choix de la peinture, un noir brillant pour lui.

Voici ce qui m'attend demain :




Lors du démontage, j'ai pu constater que la pédale de frein n'est pas adaptée, soit ce n'est pas la bonne (elle est de 450 je pense) soit elle est tordue (on ne dirait pas). Je vais essayer d'en trouver une sur internet, c'est dommage il y en avait plusieurs sur Toulouse samedi dernier.

Mardi 29 mars : Ce matin j'ai fait des raccords de peinture sur le cadre, mais il y en a tellement qu'il aurait peut-être mieux valu le repeindre en entier, c'est à voir une fois sec et au jour surtout, car la moto est dans un coin assez sombre. Ensuite vient le tour des amortisseurs, remise en place des caoutchoucs, enlèvement du papier masque, là je suis très content du résultat :


Bernard m'ayant donné quelques conseils de préparation du démarreur au niveau des charbons, le voilà prêt :


J'ai également refait les gainages des fils du relais de démarreur et du régulateur et refixé tout ça convenablement sur le bac à batterie. Si la peinture du cadre "rend bien" le remontage va bientôt se profiler à l'horizon...
Une petite photo de mon produit miracle qui doit avoir au moins 30 ans, c'est une crème qui fait briller tous les métaux. Ce doit être la même chose que tous ces produits vendus à prix d'or en magasins spécialisés. C'est en tous cas diablement efficace !



A propos le lecteur attentif a t-il noté qu'une "nappe" a fait son apparition sous les objets à photographier ? Ceci dans le but de palier à l'encrassement du support en carton blanc... On ne se refuse rien !

Au passage toutes mes amitiés aux nouveaux lecteurs des USA, du Maroc et de Monaco !

Mercredi 30 mars : De l'eau toute la journée il est tombé, ça coupe le moral.
 Aujourd'hui pas de photo, il n'y a rien à voir.
 Dégraissage de la roue arrière pour lui redonner bonne mine. Il est des travaux plus ou moins fastidieux, mais là on atteint des sommets ! C'est inintéressant au possible mais il faut le faire, alors je l'ai fait. L'essence est seule efficace, le white pour finir, rinçage au vigor et brosse métallique. C'est très polluant, mais comment faire autrement ? Elle n'avait pas dû être souvent nettoyée celle-ci. Il reste à changer le pneu, je vais mettre celui de la 250 qui est neuf.
Mine de rien j'y ai passé l'après midi !
Un point réjouissant, j'ai reçu au courrier un petit plateau à 3 billes pour la commande d'embrayage. Bernard qui habite l'Isère m'a dépanné et du même coup, il me sort une belle épine du pied ! Un grand merci à lui, nous avons fait un (petit) échange mais il était prêt à me le donner, voilà qui est sympa...
La commande est remontée et j'en ai profité pour continuer le polissage du moteur, car il vaut mieux procéder peu à peu. J'ai repeint la béquille centrale aussi, en noir mat, pas mal...
Ce fut une journée grise.
 Le type qui commence sa restauration comme ça, il revend tout le soir même !
Demain soleil et soleil = photos.

Jeudi 31 mars : Le soleil aujourd'hui t'as qu'à croire ! Gris comme hier, mais pour faire face à l'adversité, je m'étais fait une liste de petites tâches. Une multitude de bricoles ça donne l'impression d'avancer. Pas de soleil, tant pis des photos d'intérieur j'ai réalisé, rien ne me fait peur !
Pour commencer, démontage des caches d'alternateur sur les 3 motos afin de faire un savant panachage. Au démontage il faut faire attention aux petits joints toriques des vis de fixation. Mignons comme tout ces petits joints toriques, et puis j'aime bien le nom "joint torique" c'est plus beau que "écrou borgne"...

Voici un bien joli cache :


      Remarquez les mignons joints toriques !..

Les 3 caches des 3 motos :


Le lecteur malin va t-il découvrir celui que je mettrai sur la 350 ? Réponse demain.

Dans la liste, il y avait le remontage du démarreur, mais avant il a fallu ouvrir le carter d'alternateur. Il faudra aussi le refermer, je dois donc trouver un joint neuf.
 Pour cela j'ai pris contact avec un spécialiste des Honda anciennes "60 rétro 70". Il doit me chiffrer mes besoins pour lundi. Il paraît que son atelier est une caverne d'Ali Baba, lui même semble ne pas connaître son stock en entier. Je lui ai demandé aussi un garde boue arrière, un feu et des clignotants de k1. On verra bien lundi.

Après un bon nettoyage et une reprise de la gaine :

Le démarreur a retouvé sa place et son entraînement également :



Dans la série bricoles, j'ai mélangé les kicks, j'en ai sorti un beau pour la 350 :


Et puis j'ai peint en noir une vieille plaque minéralogique pour le mettre sous la nouvelle. En effet, les plaques au nouveau format d'immatriculation sont plus petites et le porte plaque de la moto déborde : c'est laid. Avec une vieille plaque dessous, il n'y paraît plus. Futé le Alain !